jeudi 10 novembre 2011

Byakko dans le désordre

L'écriture de Byakko n'avance pas vite, mais elle avance tout de même.

Depuis que je m'y suis replongée grâce aux petites séances d'écriture avec mes deux co-équipières, j'écris dans le désordre. Au début, je me suis laissée porter par mon inspiration du moment parce que continuer à écrire mes chapitres dans l'ordre me bloquait totalement. Le début du roman, bien que me paraissant nécessaire, m'ennuyait à écrire au bout de trois chapitres.

J'ai toujours eu besoin d'écrire suivant l'envie et l'humeur du moment. Une méthode pour faire ça, c'est d'avoir plusieurs textes en cours en même temps. On peut alors choisir celui qui nous tente. Mais là j'ai décidé de me concentrer uniquement sur Byakko. Du coup, la solution pour ne pas me sentir coincée dans mon écriture, c'était de continuer à écrire en fonction de l'inspiration de l'instant. Et je crois que je vais garder cette méthode encore un moment, parce que je la trouve très libératrice pour moi.

Dans ces scènes rédiger sans ordre chronologique, j'ai donc une rencontre au Japon entre Aki et sa fiancée, qui devrait être l'entrée en scène de la-dite fiancée. Il y a aussi un petit passage au calme avec Aki et Sissi, où ils observent l'hiver s'installer. Puis j'ai écrit une des scènes clés du roman, qui commence par Sissi en train de danser et se termine alors qu'elle croit avoir aperçu furtivement un tigre blanc dans le mur-miroir de la salle. Elle rentre chez elle guère rassurée.
Et la scène sur laquelle je travaille actuellement est un autre moment clé : Sissi joue le canon de Pachelbel à la harpe, et cela ravive des souvenirs. Dans la suite de la scène, Aki va finir par apprendre pourquoi Sissi déteste autant les gens bourrés, et il l’emmènera ensuite faire son deuil dans une scène qui, j'espère, sera chargée en émotions.

Voilà pour les nouvelles du mois de Novembre. :)
(Vous l'aurez constaté, je n'arrive guère à faire plus d'un billet par mois, donc je pense que le suivant sera en Décembre...)

jeudi 20 octobre 2011

Ecrire n'est pas une activité solitaire

En tout cas, ça ne l'est pas pour moi.

C'est la conclusion forte de mon bilan d'écriture de septembre/octobre.
Après un mois de septembre assez prometteur pour retrouver un bon rythme d'écriture, et quelques avancées sur Byakko dont j'étais plutôt contente, le mois d'octobre a été un grand vide.
Je crois que plusieurs choses ont joué :

- j'ai fini par m'apercevoir que l'intrigue pour Byakko n'était pas assez riche en l'état pour me faire rêver à moi, auteur. Du coup, petit coup d'arrêt pour me demander comment j'allais bien pouvoir l'enrichir. Et l'inspiration n'est pas venue si facilement que ça...

- j'ai eu une période intensive fin Août de bêta-lectures à cause de l'AT Destination Univers, où j'ai reçu beaucoup de bêtas, et j'en ai aussi données pas mal. J'en suis sortie en ayant appris plein de choses, mais aussi avec un petit blocage vis à vis de mon écriture : à chaque fois que je me lançais dans la rédaction de Byakko, je cogitais la moindre de mes phrases. Alors même que j'étais en train d'écrire mon 1er jet, j'étais dans un état d'esprit "bêta-lecture". Et du coup ça devenait très laborieux d'écrire, ma plume ne "coulait" plus du tout de manière fluide. Donc ça m'a énervée, et j'ai fait une pause en me disant qu'il me fallait tout simplement un peu de temps pour que la bêta-lecture devienne inconsciente et ne trouble plus mon plaisir d'écrire. Je crois que c'est un effet secondaire normal, il faut juste attendre qu'il s'estompe.

- On a reçu les résultats de l'AT Destination Univers (maintenant que le sommaire est officiellement annoncé, je peux en parler :D ), et ma nouvelle a donc été refusée. Bon, j'avais pas de grandes chances d'être sélectionnée, de toute manière il n'y a que huit textes dans l'anthologie, dont quatre écrits par des grenouilles (ce qui est un super score !), alors qu'il devait y avoir une quarantaine de texte au moins en compétition. Mais n'empêche, ça fout un petit coup au moral, et surtout à la plume. Parce que j'ai bossé comme une dingue sur ce texte dans les derniers jours d'Août, et donc j'ai un peu l'impression d'avoir perdu du temps pour rien. Parce que pour l'instant je n'ai soumis que deux nouvelles à des ATs (dont une deux fois, en l'ayant retravaillée entre les deux), et qu'à chaque fois elles sont refusées. Je sais, je sais, ce n'est que deux textes, les deux premiers que je travaille vraiment, les refus sont monnaies courantes, le travail n'est jamais inutile, etc. Je le sais, mais ça fait quand même douter de sa plume et de l'intérêt d'écrire, surtout quand on n'arrive même plus à écrire sans se prendre la tête.


Mais après tout ce bilan négatif, un peu de positif ! :D
D'abord, il y a eu la convention de CoCyclics début octobre. Trois jours géniaux à discuter écriture, bêta-lecture, lecture tout court, à manger plein de choses super bonnes mais atroces pour la ligne, à faire des parties de Loup-Garou de Thiercelieux, à chercher en vain un peu de réseau pour contacter mon prince charmant,... Mais surtout, à faire des ateliers d'écriture où j'ai découvert que je pouvais toujours écrire sans me prendre la tête, juste pour le plaisir. Et à discuter avec la responsable de l'Armoire aux Epices qui, en m'expliquant la ligne éditoriale de son fanzine, m'a convaincu de tenter d'écrire une ou deux nouvelles pour les prochains ATs (en l'occurrence Fin'Amor et Sous le Soleil).

Ensuite, il y a des copines géniales de la Mare aux Nénuphars, qui m'ont rendu l'envie et le plaisir de travailler sur Byakko grâce à une petite séance d'écriture qu'on s'est organisé à distance mardi soir. C'est marrant, mais je trouve ça tout de suite beaucoup plus sympa d'écrire quand j'ai une petite boite de tchat d'ouverte avec à l'autre bout deux amies qui sont elles aussi en train d'écrire. C'est motivant, ça ne ressemble plus du tout à une obligation, il y a la possibilité d'échanger avec elles si je bloque sur un petit point. Bref, que du positif !

En conclusion, l'écriture n'est vraiment pas pour moi une activité solitaire.
Imaginer est une activité que je mène la plupart du temps en solo et à laquelle je prends toujours autant de plaisir.
Mais écrire, c'est par nature vouloir partager avec les autres. Sinon l'histoire pourrait très bien rester dans notre tête, il n'y aura pas besoin de la mettre sur le papier. Et pour moi, ce partage commence dès que les premiers mots sont posés, je ne peux pas attendre d'avoir tout écrit avant de partager. :)

mercredi 21 septembre 2011

De la Harpe Baroque pour de la Romance

Voilà presque deux mois que j’avais promis de vous en dire plus sur Byakko. Mais le temps m’ayant manqué, j’ai préféré le consacrer à l’écriture plutôt qu’à la vie de ce blog, veuillez m’en excuser chers lecteurs.
Je me rattrape donc aujourd’hui !
Pour rappel, Byakko est un projet de roman nait de l’envie d’écrire un shôjô où l’héroïne ne serait pas une lycéenne mais une étudiante. Après quelques hésitations sur le chemin à prendre lors de la rédaction du chapitre 1, le voilà placé (je l’espère !) sur les bons rails. J’ai la chance d’avoir deux bêta-lectrices off (c'est-à-dire qui me lisent le roman au fur et à mesure que je l’écris), et ça m’est d’une grande aide ! D’abord parce que je trouve ça extrêmement motivant de savoir que quelqu’un attend impatiemment que vous lui envoyiez le chapitre suivant. Et ensuite parce que mes échanges avec elles me permettent de peaufiner mon histoire au fur et à mesure qu’elle se construit.

Mais parlons plutôt du roman en lui-même, car je pense que c’est ce qui vous intéresse le plus. ;-)
Tout d’abord, un petit extrait. Il s’agit du prologue qui relate la légende sur laquelle se base mon histoire :
Légende des dieux du Ciel et de la Terre
Alors que le monde était encore jeune, cinq dieux observaient le Ciel et la Terre. Leur chef, le Sage Kirin, jugea qu'il relevait de leur devoir de veiller sur la Terre et ses habitants. Il attribua donc à chacun des dieux un domaine à gouverner et protéger. Les terres du Sud revinrent à Suzaku, celles du Nord à Genbu, celles de l'Est à Seiryuu et celles de l'Ouest à Byakko. Les quatre bêtes célestes établirent ensuite leur prédominance sur une saison et un élément. Le phénix vermillon du Midi contrôla l'été et le feu. La tortue-serpent noire du Septentrion administra l'hiver et l'eau. Le dragon azur du Levant régna sur le printemps et le bois. Enfin le grand tigre blanc du Couchant domina l'automne et le métal. Kirin, l’unicorne jaune reliant la Terre au Ciel, les guidait depuis le territoire du Centre.
Longtemps les dieux restèrent présents dans leurs domaines, tandis que le monde grandissait. Puis les hommes se multiplièrent et commencèrent à fonder des nations. Les dieux estimèrent alors qu'il était temps pour eux de rejoindre le Ciel. Chacun emmena sept guerriers protecteurs et ils établirent leurs nouvelles résidences parmi les étoiles, dans les reflets célestes de leurs domaines terrestres. Cependant, ils n'abandonnèrent pas la Terre pour autant et l'on dit qu'il leur arrive encore de marcher parmi nous.

Vous pouvez suivre mes avancées dans mon écriture grâce au compteur dans la colonne de droite. Au moment où je poste cet article, j’ai écrit deux chapitres et le troisième est en cours. Ce qui me fait environ 5000 mots (ou 30000 sec). L’histoire s’étoffe petit à petit, et je pense avoir trouvé un style qui me plait pour la raconter.
J’ai décidé de découper mon roman en grandes parties contenant chacune cinq chapitres assez courts (2000 mots environ). La première partie sur laquelle je travaille actuellement raconte la prise de contact entre Sissi, mon héroïne française, et Mitsuaki, mon héros japonais. Mitsuaki vient passer un an dans l’école d’ingénieur de Sissi, et il se trouve être son binôme. Mais dans cette première partie, la relation entre Sissi et Aki ne part pas sur de bonnes bases. En effet, Aki est plutôt hautain et surtout coureur de jupon, ce qui ne plait guère à notre héroïne. ^_^

Mais, me demanderez-vous, quel rapport y a-t-il dans tout ça avec la harpe baroque ?
Oui, j’avoue, ce n’est pas évident. XD
En fait, j’ai des goûts musicaux très éclectiques (qui vont déteindre sur Sissi, d’ailleurs), et considérés par certains comme un peu étranges. Aimer à la fois la musique baroque et le métal symphonique n’est pas très courant… Bref, tout ça pour dire que pour chacun de mes textes, j’ai besoin de trouver une (des) musique(s) qui m’inspire(nt). Et je me suis rendue compte avec un peu de surprise que, au moins pour le début de l’histoire, les morceaux qui m’inspiraient le plus pour Byakko étaient ceux de harpe baroque ! Que Sissi joue de la harpe celtique a sans doute dû m’influencer, mais à vrai dire ça m’inspire aussi pour les scènes qui n’ont pas de rapport avec la harpe… (Je reviendrai vous parler plus tard de l’importance de la musique dans mon histoire)

Voici un petit aperçu de ma playlist du moment :
- La passion, de Saint-Preux, dont mes morceaux préférés sont l'Allegretto pour flûte et l'Allegro pour harpe.
- A baroque Feast, avec des compositeurs que j'aime beaucoup comme Haendel et Vivaldi, mais aussi Purcell qui est moins connu.
- Romantique flûte & Harpe, qui mêle deux instruments que j'adore : la flûte (j'ai fait huit ans de flûte traversière) et la harpe (dès que j'ai le temps et l'argent pour m'en acheter une, je prends des cours !)
(Et un peu de harpe celtique…)
- Il s'agit des deux seuls morceaux de Cécile Corbel que j'ai trouvé sur Deezer, mais chez moi la BO d'Arrietty, le petit monde des Chapardeurs me sert aussi souvent de fond musical pour écrire.

mardi 20 septembre 2011

Abandon d'un projet de roman

Un petit billet pour annoncer que j'ai finalement décidé d'abandonner De l'Oméga à l'Alpha.

Pour moi qui ai beaucoup de mal à renoncer à des choses touchant à mon passé, ce n'est pas une décision prise à la légère. Mais je me suis finalement rendue compte que c'était celle avec laquelle j'étais le plus en paix.
Comme expliqué dans un précédent billet, De l'Oméga à l'Alpha est à l'origine un roman écrit à trois plumes. Même s'il était dans mon intention de le réécrire seule, il restait définitivement une création à trois, indissociable de mes anciens co-écrivains. Et je dois bien avouer que si je tenais tellement à faire aboutir ce roman, c'était parce que j'étais nostalgique de ces années de lycée et des amitiés que j'y avais construites. Même si je ne suis plus aujourd'hui en contact avec les deux personnes qui avaient créé ce roman avec moi, je n'arrivais pas à tirer un trait sur ce passé. Et c'est dans la réécriture de De l'Oméga à l'Alpha que je me replongeais dedans.

Mais la vie avance et les relations évoluent. Une, aujourd'hui, est devenue suffisamment forte pour que je sois enfin capable de couper les derniers liens de ce passé révolu. Et ceci fait, je me suis rendue compte que je n'avais plus l'envie de réécrire De l'Oméga à l'Alpha. D'une part, il y a toute une partie de l'histoire avec laquelle je ne suis pas vraiment à l'aise car ce n'est pas moi qui l'ai inventée. Du coup, je sais que je vais avoir bien du mal à réécrire les passages jadis écrits par mes amis. Si j'avais inventé seule l'histoire de ce roman, elle n'aurait pas du tout ressemblé à ce qu'elle est finalement devenue.
D'autre part, je ressens avec force que ce n'est pas mon roman, mon histoire. Et à côté de ça j'ai des dizaines d'idées pour des textes qui seraient bien à moi, complètement. Et c'est à ces textes que je souhaite consacrer mon temps.

Je remercie tous ceux qui m'auront suivi lors de la renaissance finalement avortée de De l'Oméga à l'Alpha. Ce ne fut pas du temps perdu car j'y ai tout de même beaucoup appris pour mes autres textes. Et je m'excuse auprès de ceux que le pitch d'omégalpha intéressait beaucoup : ce roman ne verra jamais le jour, mais peut-être certaines idées reviendront-elles dans d'autres de mes histoires. ;-)

mercredi 3 août 2011

De l'Oméga à l'Alpha : travail sur synopsis

J'en suis toujours à travailler sur le synopsis de De l'Oméga à l'Alpha, mais je trouve cette étape vraiment intéressante même si elle peut parfois paraître laborieuse. Les bêtas reçues sur le synopsis sont très utiles car elles permettent de voir les incohérences qui restent dans l'histoire. Quand on écrit de la SFFF, il est bien souvent difficile de réfléchir à toutes les répercussions que devraient avoir les éléments "extraordinaires" qu'on introduit dans l'histoire. C'est là où les bêtas sur le synopsis prennent toute leur importance, car chacun va songer à des points différents qu'impliquent les éléments "extraordinaires".
Prenons l'exemple de De l'Oméga à l'Alpha : l'élément extraordinaire, ce sont tous les espaces parallèles, et en particulier les espaces-rêves. Le premier point de logique fondateur de l'histoire avait été de concevoir une agence dédiée au contrôle de ces espaces. En effet, on n'imagine pas la découverte de tels espaces sans que les gouvernements souhaitent pouvoir contrôler ce qui s'y passent. Mais ce que je n'avais pas vu dans mon synopsis, c'est que je ne faisais pas agir correctement cette agence par rapport au rôle qu'elle était sensée tenir.

Un autre point où les bêtas sont utiles sur un synopsis, c'est pour la gestion des informations importantes de l'histoire. Les fait-on arriver trop tôt ? Trop tard ? De manière pas assez explicite ? Quand on est l'auteur, on est omniscient sur notre histoire, ce qui rend la tâche ardue pour savoir quand est-ce qu'on doit dire quoi. Un regard extérieur est alors plus que bienvenu. Dans le cas précis de De l'Oméga à l'Alpha, il y avait jusqu'à présent le parti pris de cacher au lecteur quasiment jusqu'à la fin du récit ce que contient l'espace oméga, c'est à dire ce pour quoi s'affrontent mes protagonistes. Dangereux parti pris, difficile à manier... Les bêtas sur le synopsis m'ont montré que ce n'était finalement pas une bonne idée de trop le cacher, car la surprise qu'a le lecteur à la fin n'agit pas du tout dans le bon sens. Ce que contient oméga surprend trop. Si on ne s'y attend pas un peu, ça apparait trop en décalage avec le reste de l'histoire. Il va donc falloir soit que j'annonce dès le début de quoi il s'agit, soit que je dissémine suffisamment d'éléments au fil du récit pour que mon lecteur finisse pas avoir de sérieux doutes.

Pour terminer, même s'il risque de ne pas trop vous parler, voici mon plan de révision de mon synopsis suite aux bêtas reçues :
- Mes "gentils" sont trop gentils. Il faut qu'ils n'hésitent pas à aller jusqu'au bout de leurs démarches et de leur boulot de surveillance. Quitte à rendre la tâche bien plus difficile à Ambre, mais ça ne fera que rajouter du piment à l'histoire.
- Mieux expliquer tout ce qui orbite autour de la Magie. Notamment d'où elle vient et comment les mages peuvent savoir comment se servir de leurs dons dès la réapparition de la Magie.
- Faire attention à ne pas rendre trop répétitive la quête des artefacts.
- Recogiter les passages "internationaux" et leur utilité.
- Virer l'épilogue qui ne sert pas à grand chose sauf à donner au lecteur la fausse impression que je compte faire un tome 2 (ce qui n'est pas le cas).
- Bien présenter les motivations d'Ambre à mener une telle quête.
- Rendre plus "oniriques" les passages en rêve et le mode de fonctionnement des espaces-rêves.
- Préparer l'arrivée de la Magie auprès du lecteur.

mardi 26 juillet 2011

Un Eté entre Bêta-lecture et Ecriture

Ces mois d'été sont bien chargés en bêta-lectures, puisque je m'occupe de l'alpha d'une novella (c'est à dire, dans le système cocyclicien, de la première phase de bêta-lecture effectuée sur un roman en cycle). C'est très intéressant, mais ça demande beaucoup de travail. Et je n'avance pas aussi vite que je le voudrais car mon été est par ailleurs bien occupé d'un point de vue privé.
Cependant, la première vague de remarques ont été envoyées à l'auteur, et la phase d'échange va commencer. C'est celle que je préfère et pour laquelle j'ai eu envie d'intégrer le groupe des bêta-lecteurs de CoCyclics ! Je travaille sur le tome 2 d'une série de novellas vampiriques écrites par GabrielleTrompeLaMort (dont vous pouvez trouver le lien vers son blog dans ma liste à droite : aller voir La Carte de la Maraudeuse).

Cette bêta m'a donné une furieuse envie de me replonger dans mes propres récits pour terminer rapidement un roman ! Comme le synopsis de De l'Oméga à l'Alpha a besoin d'être revu, je mets ce projet temporairement de côté pour avoir le temps d'y réfléchir.
Je déterre donc pour cette fin d'été un autre roman, sur lequel je pourrai écrire sans me prendre la tête. Il s'agit de Byakko, une romance fantastique pour ados/jeunes adultes. En gros, mon idée de départ était d'écrire une sorte de shôjô, mais avec pour héroïne une étudiante à la place d'une lycéenne. J'adore les shôjôs, mais j'en ai marre en tant que jeune adulte de ne pas en trouver qui aient des héroïnes un peu plus vieilles que des lycéennes !
Byakko se base pour son côté fantastique sur la légende asiatique des Quatre dieux du Ciel et de la Terre (aussi connus sous le nom des Quatre bêtes célestes). C'est une légende reprise dans pas mal d'oeuvres asiatiques, comme Fushigi Yugi, Samourai Deeper Kyo, ou le KDrama The Legend.
Mais avant de me lancer dans ce roman, je veux d'abord terminer ma nouvelle pour l'AT Destination Univers. Comme elle n'est pas prévue pour être bien longue, j'espère que ce sera bientôt fait. :)

Je reviendrai sans doute vous en dire un peu plus sur Byakko bientôt ! ;)

jeudi 23 juin 2011

Bonne nouvelle du soir, bonsoir !

Voici une bonne nouvelle que j'espérais depuis un mois, et qui vient d'arriver pile poil le jour prévu : Je fais désormais partie des bêta-lecteurs officiels de CoCyclics !
Après une morne journée, le message qui me l'a annoncé a illuminé ma soirée ! :D

Bon, c'est pas tout, mais c'est maintenant que le gros travail sérieux va commencer. (c'était déjà sérieux auparavant, la nouveauté, c'est le "gros" ^^) Il ne s'agira plus de bêta-lire des nouvelles ou des extraits de romans, mais des romans complets. La quantité de travail que ça représente me fait un peu peur (aurais-je assez de temps pour rendre mes bêtas dans des délais raisonnables ? Saurais-je vraiment aider l'auteur qui compte sur moi à améliorer son texte ?), et en même temps je suis assez excitée de pouvoir enfin travailler sur des romans entiers !

mercredi 15 juin 2011

Les mécanismes du récit (1) : de la nécessité absolue des conflits

Comme annoncé dans mon message précédent, je débute ici une série de billets sur les enseignements et réflexions que je retire de ma lecture de La Dramaturgie : les mécanismes du récit, d'Yves Lavandier.

Je m'en viens donc vous parler d'un aspect essentiel des mécanismes qui régissent un récit : les conflits.
Je connaissais vaguement la théorie qui disait qu'il n'y avait pas d'histoire intéressante sans conflits, et le contre-argument récurrent qui apparaissait toujours "Mais pourquoi ne peut-on pas écrire une histoire qui parlerait de gens heureux ?". Eh bien, la réponse c'est qu'on peut tout à fait écrire une histoire intéressante qui parle de gens heureux, et pourtant elle contiendra toujours des conflits (si vous voulez qu'elle soit intéressante). Toute la nuance est dans la définition qu'on donne à "conflit". Il ne s'agit pas ici de la définition du langage courant qui s'apparente à "guerre, opposition, désaccord". La définition du conflit dans le cadre des mécanismes du récit englobe celle courante, mais elle est beaucoup plus large. Je la rapprocherais plutôt de "difficulté", bien que ça soit encore trop restrictif.

Un conflit, dans un récit, peut-être le fait de devoir sauver sa vie, de devoir faire le premier pas vers quelqu'un ou simplement d'avoir faim et de devoir prendre la peine d'aller jusqu'à la boulangerie pour s'acheter un croissant. Le conflit est tout simplement le fait de se retrouver dans une situation qui est inconfortable, que ça soit d'un point de vue physique, psychologique ou émotionnel. Avoir faim est un conflit mineur, tant qu'on a les moyens d'y remédier rapidement. Mais si sur la route jusqu'à la boulangerie, de nombreux obstacles se dressent (la voisine qui sonne au moment où le personnage va sortir pour lui demander quelque chose, le facteur qui le retient en bas de l'immeuble pour échanger les dernières nouvelles, une roue du vélo crevée à changer, un brusque orage sur le chemin,...), alors le conflit bénin d'avoir faim et de souhaiter un croissant se transforme en véritable frustration. Et l'histoire d'un gars heureux, qui peut très bien le rester d'ailleurs puisqu'un simple croissant ne remet pas en cause tout un bonheur, devient intéressante à raconter.

Mais pourquoi le lecteur va-t-il s'intéresser à une telle histoire, aussi banale ? Tout est dans le conflit, et dans l'identification qui se produit à travers lui. Au fur et à mesure que les obstacles vont se dresser devant notre personnage affamé, le lecteur va adhérer à sa frustration. Et alors que celle-ci grandira, le lecteur aura de plus en plus envie que notre personnage parvienne enfin jusqu'à la boulangerie, pour y assouvir sa faim. Le conflit est ce qui rend inconsciemment l'histoire intéressante, car on veut savoir comment il va être résolu. C'est aussi ce qui rend l'histoire "universelle", quel que soit l'enrobage qu'il y a autour, car il fait appel à des sentiments négatifs que tout le monde connait. La peur, la frustration, le malaise, etc. sont appréhendables par le lecteur même s'il n'a jamais vécu une situation identique à celle du personnage. Et l'instinct général est de vouloir échapper à ces émotions, donc le lecteur développe une empathie avec le personnage.

Cela m'amène au point le plus important à mes yeux concernant les conflits (car il s'agit du point sur lequel mes textes avaient une grosse faiblesse). C'est parce qu'un personnage rencontre des conflits que le lecteur va le trouver "vivant" et va s'attacher à lui. Si tout est trop simple pour le personnage, même face à une situation catastrophique, alors le lecteur n'adhère pas. Un guerrier fabuleux qui va risquer sa vie au coeur d'innombrables batailles, qui remporte de nombreuses victoires mais qui se fait blesser, ne déclenchera aucune sympathie ou même admiration de la part du lecteur si tout cela ne provoque en lui aucun sentiment négatif sus-cité. A l'inverse, si un méchant rencontre des difficultés à mettre ses plans en action, et que le lecteur constate la frustration que cela engendre chez lui, alors même s'il n'adhère pas aux principes/motivations du méchant, il ne pourra s'empêcher de désirer inconsciemment qu'il échappe à cette frustration, donc qu'il arrive à réaliser ses plans. Cependant, le conflit n'a pas forcément besoin d'être en lien direct avec l'action principale du récit. Si le but est simplement de créer une empathie entre le lecteur et le personnage, il suffit que le lecteur se rende compte que le personnage fait face à des conflits, peu importe lesquels.

En conclusion, un décor, une action, des personnages au caractère élaboré ne suffisent pas à faire un bon texte. Il faut emmener vos lecteurs émotionnellement dans l'histoire, ce qui se fait à travers les personnages. Et pour qu'il ait l'impression que vos personnages ont "de la profondeur", il faut tout simplement qu'ils se retrouvent face à des conflits. Peu importe qu'ils soient caricaturaux par ailleurs, si les conflits auxquels ils font face sont plausibles, ainsi que leurs réactions, alors ça marchera.
Et si on vous fait remarquer un jour que vos personnages secondaires font office de simples figurants et que vous avez envie de répondre "mais ils sont secondaires, je ne peux pas les détailler autant que les principaux", alors rappelez-vous qu'il suffira que vous confrontiez ces personnages à de petits conflits pour que l'impression d'avoir à faire à des figurants disparaisse. ;)

vendredi 10 juin 2011

Petit point sur mes activités littéraires (2)

Après l'écriture, je m'en viens faire un petit point du côté de la lecture.

- Il y a d'abord eu, le dernier weekend de mai, le festival des Imaginales à Epinal. C'est le premier salon littéraire auquel j'allais, et je ne regrette pas les 10h de trajet en train pour l'aller, ni le train de nuit pour le retour, que nécessite le trajet Toulouse-Epinal. Ce fut l'occasion de nombreuses rencontres, notamment avec les grenouilles de CoCyclics ! J'en ramène aussi de nombreuses dédicaces et une PàL (Pile à Lire) pour au moins six mois (voir point suivant). Les Imaginales sont vraiment une occasion merveilleuse pour découvrir plein de livres et d'auteurs. Mais aussi pour mieux connaître le milieu de la SFFF, grâce aux conférences et cafés littéraires organisés tout au long des quatre journées du festival. Bon, j'avoue ne pas avoir trouvé toutes les conférences auxquelles j'ai assisté d'un même niveau d'intérêt, mais ça permet tout de même de découvrir des choses quand on est une jeune écrivain débutante. :)

- Je m'en reviens donc d'Epinal avec une PàL non négligeable. A vrai dire, il y a de ça moins d'une dizaine d'années, elle aurait été terminée en moins d'un mois. Mais aujourd'hui, je ne trouve plus de temps à consacrer à la lecture. C'est pour moi une véritable torture. Le soucis que je rencontre, c'est que je ne sais pas m'arrêter lorsque je commence un livre qui me plait. Si je suis en vacances, avec la possibilité de faire des nuits blanches comme je veux, ça n'est pas un problème. Mais à défaut d'avoir cette opportunité, je m'interdis de commencer un livre plutôt que de me laisser embarquer alors que j'ai un boulot auquel je dois aller le lendemain matin. Et donc ma PàL ne descend pas vite... :'( Mais c'est pourquoi à Epinal je me suis laissée séduire par les novellas et les anthologies proposées par les éditions Griffe d'Encre. Ces formats de texte beaucoup plus courts sont mieux adaptés à mon manque de temps. Cependant, je me suis aussi laissée tenter par de gros pavés tels que Loar de Loïc Henry, ou encore Au Sortir de l'Ombre de Syven et Les Pousse-Pierres d'Arnaud Duval (aux éditions du Riez).

- Dernière lecture en cours, bien plus technique, il s'agit de La Dramaturgie, Les mécanismes du récit de Yves Lavandier (aux éditions Le Clown et l'Enfant). Il s'agit d'un ouvrage normalement destiné à ceux qui font de la dramaturgie (Lapalice...), c'est à dire les scénaristes de cinéma ou de théâtre essentiellement. Il décortique le fonctionnement d'un récit, ce qui permet d'accrocher et d'intéresser le lecteur. Mais justement cette approche très généraliste des mécanismes du récit le rend aussi intéressant pour un écrivain, si on oublie les quelques passages concernant spécifiquement la dramaturgie. Je l'ai à peine commencé (c'est tout de même un gros pavé, mais qui se lit plutôt facilement) et il m'a déjà permit de découvrir une faiblesse essentielle qui se glissait dans beaucoup de mes textes ! Un très bon point pour ce livre, c'est l'abondance des exemples. L'auteur ne se contente pas d'asséner un principe théorique, mais nous montre concrètement ce qu'il peut apporter à l'histoire, et ce que ça donne quand il n'est pas utilisé. Je compte faire une série de billets sur ce que j'aurais (re)découvert pour améliorer mes textes grâce à ce livre.

mercredi 8 juin 2011

Petit point sur mes activités littéraires

Vous aurez peut-être remarqué une nouvelle rubrique sur le côté droit de la page, intitulée "Mes projets d'écriture". Je m'en viens donc détailler un peu plus ce qu'elle contient, ainsi que vous parler de deux ou trois petites autres choses en rapport avec la littérature.

J'ai envie de faire beaucoup de choses en ce moment, mais le temps m'échappe sans que je puisse le retenir. J'espère cependant retrouver quelques moments de libre d'ici bientôt pour faire avancer mes projets.

Commençons donc par les projets d'écriture :
- De l'Oméga à l'Alpha : il s'agit du projet de roman sur lequel je travail actuellement et dont j'ai déjà parlé dans ces messages. Le synopsis de travail, qui est en fait un synopsis détaillé scène par scène, est enfin terminé ! :D Je suis actuellement en train de le relire pour le peaufiner un peu avant de le soumettre à des bêta-lecteurs pour avoir des avis sur le fond de mon roman, le rythme, les personnages, etc. Mais la lecture d'un livre sur les mécanismes du récit (dont je vous parlerai très bientôt) m'a fait prendre conscience de nouvelles choses que je peux améliorer dans mon histoire. Donc je pense qu'il va falloir que je regarde mon synopsis dans le détail pour vérifier tout ça. Cependant, mon travail sur De l'Oméga à l'Alpha est pour l'instant en pause (ou presque) car j'ai décidé de me concentrer pour quelques temps sur des nouvelles que je souhaite écrire pour un AT.
- Sous le dôme : cette nouvelle destinée à l'AT des éditions Hydromel est toujours en cours de réécriture. Cependant, je sais où je veux aller, et ce n'est que le manque de temps qui m'a empêché de terminer cette nouvelle version. Heureusement, la deadline de l'AT a été déplacée au 15 juillet, ce qui me permet de ne pas (encore) stresser sur le travail qu'il me reste à accomplir ! ^^
- Voleur d'Histoire : Première des trois nouvelles que je compte écrire pour un AT de Space Opéra. C'est un AT un peu particulier, dont l'un des anthologistes est Jean-Claude Dunyach et qui sera éditer chez Griffe d'Encre. Ces deux éléments me donnent une furieuse envie d'écrire de supers textes à leur envoyer. Et comme je baigne dans le Space Opéra depuis que j'ai découvert Starwars à 10 ans, les idées fusent de tous les côtés ! Voleur d'Histoire est cependant encore en phase de réflexion car je la trouve un peu pauvre au niveau du synopsis pour l'instant. Mais j'ai tout de même commencé à écrire le début, dont je vous mets les premières phrases ici :
Une note s'élève, pure. Elle accroche l'âme, enserre le coeur. Elle perdure et captive l'esprit. Les souffles se font courts de peur de la briser. Puis le soliste la remplit doucement d'harmoniques. Les respirations sont libérées. Elles retrouvent peu à peu un rythme lent et profond.
- La Reine Arthura : voilà longtemps (à vrai dire depuis que j'ai lu le Cycle de Pendragon de S. Lawhead) que j'ai envie d'écrire une séquelle aux légendes arthuriennes, avec le retour d'Arthur dans notre monde contemporain ou dans un monde futuriste. Alors je me suis dit que cet AT sur le Space Opéra pouvait en être une bonne occasion. L'idée tourne dans ma tête depuis plus de 15 jours, mais je n'arrivais pas à trouver un bon angle d'attaque pour écrire quelque chose d'intéressant autour des éléments éparses que j'avais. Voilà qui a été fait hier soir ! Je vous livre donc ici aussi les premières phrases que j'ai écrites :
Arthura regardait pensivement la plaine alors que Rhiannon se levait, immense et majestueuse. Les cheveux de la jeune femme se mouvaient au même rythme que les herbes, animés par une douce brise. Mais au fond d'elle s'était une véritable tempête de questions qui soufflait.

Bon, finalement, je n'ai pas le temps de parler du reste ce soir. Je reviens dès que possible pour la suite. ;)

vendredi 20 mai 2011

Ecrire une phrase par jour

Voilà un petit moment que je n'ai pas posté sur ce blog, mais je n'ai pas chômé par ailleurs !
Je vais vous parler aujourd'hui d'une bonne habitude que j'essaie de prendre : Ecrire (au moins) une phrase par jour.

Ce défi peut paraitre ridiculement petit : une phrase par jour, avec ça je ne suis pas prête de terminer mes textes !
Oui, mais voilà, la phrase se transforme bien souvent en un paragraphe, voir plus. ;)
Cependant, l'important, c'est que justement le minimum requis pour tenir mon défi soit ridiculement petit. Ainsi, il est bien plus facile de s'y mettre. Je sais que si je me donnais un objectif de 500 mots par jour, par exemple, je renoncerais bien souvent avant même d'avoir commencé, rien qu'à l'idée de ce que ça représente. Alors qu'une simple phrase, c'est si vite écrit ! Généralement, je me laisse emporter, bien sûr, mais je n'ai pas de pression en ouvrant mon cahier. Dès que j'ai écrit une phrase, je peux m'arrêter quand je veux.

Mais pourquoi vouloir écrire régulièrement chaque jour, même aussi peu ?
Eh bien, contrairement à ce que certains pourront penser de prime abord, ce n'est pas dans le but express d'avancer sur mes textes. Je vois plutôt ça comme un entraînement nécessaire. Un musicien doit travailler un peu tous les jours son instrument s'il veut garder son niveau et progresser. Un dessinateur doit crayonner régulièrement s'il veut s'améliorer. Un danseur doit s'entrainer tous les jours s'il veut garder souplesse, équilibre et technique. Pourquoi en serait-il autrement pour les écrivains ? C'est selon moi une activité comme une autre, qui doit se travailler régulièrement, même si ce n'est pas beaucoup...

J'ai trouvé un outils en ligne très utile pour essayer de mettre en place de bonnes habitudes. Il s'agit de Daily Stamp. C'est un calendrier sur lequel on met un tampon chaque jour où l'on a tenu sa bonne résolution. Et plus la chaine est longue, plus on gagne de points. ;)

Ca fait deux semaines maintenant que je me suis lancée ce défi, et j'en suis vraiment très contente ! Avoir la satisfaction chaque soir de se dire qu'on a écrit, même un peu... Se laisser régulièrement emporter à écrire plus d'une phrase... Découvrir que prendre chaque jour ce petit temps pour soi (parce qu'écrire doit avant tout être un plaisir personnel) procure une grande joie...
Bien sûr, ce n'est pas tous les jours facile de s'y mettre. Quand on rentre le soir en étant vraiment fatigué et qu'on a pas la tête à écrire, il faut se forcer. Mais finalement on ne regrette jamais d'avoir fait ce petit effort !

mardi 12 avril 2011

Discutez avec des auteurs !

Samedi après-midi a eu lieu la première rencontre entre grenouilles toulousaines. La discussion fut très agréable et nous n'avons pas vu le temps passer !

Parmi les grenouilles présentent, il y avait deux auteurs (donc des écrivains publiés) : Christophe Nicolas et Jean-Claude Dunyach. Christophe a publié récemment son premier livre, Un Autre, aux Editions du Riez. Il s'agit d'un thriller fantastique. Quant à Jean-Claude, c'est un vieux briscard de la SF française, qui va publier très bientôt un nouveau recueil aux Editions Atalante.
En tant que jeune écrivaine, la discussion avec ces deux auteurs fut passionnante. J'avais eu la chance de rencontrer Jean-Claude auparavant lors de sa venue au premier festival Grimoire. J'en gardé un très bon souvenir et des conseils forts utiles pour écrire (comme par exemple de penser à faire appel aux cinq sens dans les descriptions). Pouvoir discuter avec des auteurs permet de se rendre compte de ce à quoi ça ressemble du côté des maisons d'éditions. (Christophe fait parti du comité de lecture des Editions du Riez, et Jean-Claude a, entre autres menues choses, était directeur de la collection SF de Bragelonne). Ca permet aussi de recevoir plein de petits conseils utiles pour écrire, ce que tout bon écrivain en herbe ne devrait jamais refuser, je trouve !
Enfin, quand un auteur dont vous admirez le travail vous dit qu'il serait ravi de bêta-lire votre roman parce que son thème l'intéresse, je peux vous assurer que ça gonfle à bloque votre motivation pour travailler dessus !

Mon petit conseil du jour aux écrivains débutants est donc d'aller discuter avec des auteurs dès que l'occasion vous en est donnée. Ne soyez pas timide, ils ne vous mangeront pas ! La grande majorité des auteurs sont ravis de discuter avec de jeunes écrivains, car ils se souviennent très bien de l'époque où ils étaient eux-mêmes en recherche de conseils. Et si vous savez à l'avance que vous allez rencontrer un auteur et que vous allez avoir un petit moment pour discuter en particulier avec lui, amenez quelques extraits de vos textes ! Ne pensez pas que c'est orgueilleux, mettez vos réticences et vos peurs au placard. Vous avez la chance de pouvoir profiter des conseils directs d'un professionnel, et celui-ci sera content de pouvoir parler avec vous de vos textes, alors n'hésitez pas !

lundi 4 avril 2011

Bilan de vacances

Après trois jours de vacances que j'avais décidé de dédier à l'écriture, faisons le bilan :
- La bêta-lecture d'un synopsis sur le forum de Cocyclics (qui a d'ailleurs déménagé mercredi dernier. On a maintenant une mare toute neuve et surtout très grande !)
- Ma nouvelle pour l'AT Villes,... des éditions Hydromel a subi le feu de ses premiers bêta-lecteurs. Verdict : l'idée est bonne, mais il va y avoir du boulot à faire dessus. Je laisse reposer quelques temps les remarques qui m'ont été faites et je reviendrai sur ma réécriture à tête reposée.
- J'ai terminé de faire le listing des scènes de l'ancienne version de "De l'Oméga à l'Alpha". Ca me fait une base à partir de laquelle travailler ma nouvelle version, et surtout ça me permet d'avoir une liste des infos qu'il ne faut pas que j'oublie de donner au lecteur dans la nouvelle version. En effet, je connais tellement l'univers et l'histoire que j'ai peur d'oublier de présenter des éléments dans ma nouvelle version parce qu'ils seront des évidences pour moi.
- Et... c'est tout ! :(

Je voulais faire beaucoup plus que ça, surtout pour omégalpha où je voulais absolument arriver jusqu'au synopsis de ma nouvelle version. Mais finalement, ma flemmardise combinée à quelques distractions extérieures ne me l'auront pas permis... :'(
Et maintenant, c'est retour sur mon travail de thèse (qui lui aussi n'avance pas beaucoup, mais pour d'autres raisons). Bref, petite baisse de moral qui j'espère ne sera que passagère. Me connaissant, la motivation ne devrait pas trop tarder à revenir !

mercredi 16 mars 2011

Une Muse capricieuse

Beaucoup d'écrivains vous le diront, Muse est bien souvent capricieuse. La mienne ne fait pas dérogation à cette règle.

Je ne fais pas partie de ces gens qui considèrent que leur inspiration leur vient d'ailleurs, on ne sait trop où. Quelque chose de quasi transcendantal, voir divin. Quand je parle de Muse, il ne faut pas vous imaginer un être qui m'inspirerait, me soufflerait mes idées. Je nomme ainsi tout simplement la combinaison de mon imaginaire, de ma volonté et de mon état d'esprit. Les trois choses qui vont faire que vous allez être capable à un moment donné d'écrire ou non, et d'écrire un texte et pas un autre.

Donc Muse est capricieuse, voir même inconstante. Depuis que je me suis remise à l'écriture il y a un peu plus d'un an, je n'arrivais pas à écrire un texte complet. J'accumulais les débuts d'écrits, plus ou moins avancés. Mais jamais je ne les terminais, ce qui commençait à m'inquiéter.
Mais voilà qui est enfin chose faite !

J'ai écrit hier soir d'un trait (ou presque, le premier paragraphe préexistant) le premier jet d'une nouvelle. Elle est certes courte. 1080 mots, 6400 sec. Mais elle correspond à ce que je voulais faire. Plus long, le souffle se serait épuisé. Donc je suis trop contente ! D'ici quelques jours, après avoir pris un peu de recul pour pouvoir revenir dessus avec un regard neuf, je la soumettrai à la bêta-lecture sur CoCyclics. Je la destine à l'AT (Appel à Texte) Villes, asphalte et légendes urbaines des éditions Hydromel. J'ai donc jusqu'au 1er Juin pour la peaufiner, ce qui est plutôt une bonne chose car j'ai toujours besoin de revenir sur mes textes après les avoir un peu laissés reposer.
Au départ, je ne comptais pas répondre à cet AT. Le sujet ne m'inspirait rien de particulier, d'autant plus que la ligne éditorial d'Hydromel, c'est l'originalité. Et puis l'autre jour, alors que j'étais dans le train pour les Pyrénées, en train de laisser vagabonder mes idées, l'inspiration m'est venue. Bien que dans un registre très différent, c'est la deuxième nouvelle en peu de temps qui m'est inspirée par Clermont-Ferrand. (l'autre est encore en cours d'écriture) J'ai été charmée par cette ville et ses environs depuis que je l'ai découverte en Janvier. Moi qui n'avait jamais été très portée sur le fantastique, et encore moins sur le contemporain, cette ville vient de me faire écrire deux nouvelles dans cette catégorie ! Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien.
Et surtout, accepter de se laisser porter par ce qui nourrit notre imagination !

mercredi 2 mars 2011

De la disparition de mon cahier d'écriture et des choix de synopsis

Comme je l'ai dit dans mon billet sur les cahiers oxford, je préfère écrire mes premiers jets sur papier. Et comme je suis quelqu'un qui aime bien organiser (attention, ne pas confondre avec ranger, ça n'a rien à voir, vous aller le constater !), j'ai des cahiers dédiés à chacun de mes projets en cours. Celui concernant De l'Oméga à l'Alpha ne contient pas grand chose pour l'instant, mais c'est celui destiné à se remplir dans les mois à venir.

Or, il y a une quinzaine de jours, j'avais perdu ce cahier... Impossible de remettre la main dessus ! Je savais qu'il n'était pas vraiment perdu, disons plutôt perdu au milieu du bazar de mes affaires. Normalement, il est toujours dans ma sacoche de travail. J'avais dû le laisser à un endroit inhabituel, mais j'avais beau me creuser la tête, impossible de savoir où...
Du coup, pendant deux semaines, je n'ai pas avancé sur mon synopsis car je rechignais à utiliser le PC ou une feuille volante alors que je savais que mon cahier m'attendais quelque part, et que je finirais bien par le retrouver.

Comme bien souvent, l'illumination m'est venue d'un coup, sans trop savoir comment. Il était resté dans le sac que j'avais emmené pour mon week-end à Clermont-Ferrand ! Mon cahier n'appartenait plus à la liste des disparus ! J'allais enfin pouvoir me remettre à mon synopsis ! Joie !

Oui, mais voilà... Quand j'ai voulu écrire le synopsis de la deuxième scène du roman, plein de questions sont venues. Pour la première scène, ça ne posait aucun soucis, parce qu'il s'agit du rêve que j'ai jadis fait. Il est tel qu'il est, et point final. La deuxième scène introduit David, présente le contexte de l'histoire (futur proche, espaces parallèles,...), introduit l'AEREP (Agence Européenne de Régulation des Espaces Parallèles), deux personnages secondaires orbitant autour de David (sa directrice et son opérateur parallèliste), indique déjà comment grosso-modo on navigue entre les espaces. Bref, c'est ZE SCENE importante pour le démarrage de l'histoire. Le rêve doit intriguer, celle-là doit faire accrocher à l'univers.
La version de cette scène écrite jadis me convenait moyennement, alors j'ai commencé à cogiter comment la réécrire. Et c'est là que tout un tas de questions sont apparues, mais elles peuvent se résumer par une seule : Dois-je rester fidèle à la première version du roman dans sa structure et ses éléments (en ne retravaillant donc que la forme) ou bien est-ce que je réécris à mon idée ?
Quand j'ai souhaité faire cette réécriture, c'était la première option que j'avais en tête. Mais plus j'avance, plus je penche vers la deuxième, car j'ai l'impression que c'est celle qui me permettra de vraiment faire un travail cohérent. En réfléchissant sur l'univers qu'on avait bâti, des incohérences me sont apparues. Elles ne sont pas importantes au point d'être rédhibitoires, mais j'ai beaucoup de mal à écrire quelque chose que je trouve incohérent. Sauf que modifier l'univers pour supprimer ces incohérences me donne le sentiment de trahir le travail effectué jadis avec mes deux co-écrivains...
Dur, dur, la réécriture seule d'un roman écrit à trois !

Là, je prends quelque jours de vacances pour la fin de la semaine. Je compte en profiter pour avancer un bon peu mon synopsis !

vendredi 11 février 2011

De l'Oméga à l'Alpha, présentation du projet

Voici un projet qui me tient particulièrement à coeur et qui est le roman sur lequel je travaille en ce moment. Une petite présentation s'impose donc pour que je puisse ensuite vous tenir au courant de mes avancées.

Avant de vous parler des origines du projet, voyons voir si je peux vous y intéresser grâce à un court résumé du style "quatrième de couverture" :
En 2087, une jeune femme rêve d'objets magiques. Nuls ne s'en inquièterait si quelques dizaines d'années plus tôt, les espaces parallèles n'avaient pas été découverts. Ces espaces peuvent être de natures très diverses, aussi bien physiques que psychiques. Parmi les espaces psychiques, on trouve les espaces-rêve, ceux où vont rêver les esprits des dormeurs. Et celui où rêve Ambre est particulièrement surveillé par l'Agence Européenne de Régulation des Espaces Parallèles car il peut potentiellement influencer l'espace alpha, c'est à dire notre bonne vieille Terre. David, agent de régulation de l'AEREP, va devoir empêcher Ambre de déclencher malgré elle un incident de sécurité internationale. Mais il n'est pas toujours évident de contrôler les rêves...

Si ce petit résumé vous donne envie d'en savoir plus, alors voici la genèse de ce roman...

Il était une fois un rêve. Marquant au point de rester dans ma mémoire aussi net et vivace une semaine durant qu'il l'était à mon réveil. Suffisamment construit au point d'être intéressant à coucher sur le papier. Ce que je fis...

Voilà comment commença l'aventure de De l'Oméga à l'Alpha (ou en version raccourcie : omégalpha). J'étais alors au lycée. J'essayais dans un premier temps d'inventer une histoire à partir de ce rêve. Quelques idées me vinrent, mais rien de suffisant pour pouvoir le mettre par écrit. Un peu plus tard, j'eus la chance de rencontrer deux amis qui partageaient ma passion pour l'écriture et la SFFF. Après avoir échangé quelques uns de nos textes, je leur proposais le projet d'écrire une histoire à trois. L'idée leur plut, et comme j'avais sous la main ce rêve que je trouvais intéressant mais dont je ne savais pas vraiment quoi faire, il constitua le point de départ de notre roman.

Le premier de mes amis à écrire la suite de l'histoire l'amena vers de l'anticipation, ce que je n'aurais jamais songé à faire. Le deuxième y introduisit de la géopolitique, thème qu'il aimait particulièrement traité. Dans un premier temps, nous ne nous étions pas vraiment concerté sur le synopsis de l'histoire. L'intérêt était justement d'écrire à la suite de ce qui avait déjà été fait, selon sa propre idée. Au bout de deux boucles d'écriture réalisées ainsi, l'intrigue et le contexte commençaient à être suffisamment esquissés pour que nous fassions le point et décidions ensemble des grandes lignes de ce qui allait suivre.

Il nous fallut un peu plus d'un an pour terminé le premier jet, mais finalement, nous arrivâmes au bout. Sauf que ce n'était qu'un premier jet et que par conséquent, il nécessitait d'être retravaillé sur de nombreux aspects. Mais c'est à cette période-là qu'à cause de nos études supérieures, nous commençâmes à nous perdre de vue. Et finalement ce texte ne fut jamais retouché.

Après une pause dans mon écriture, je retrouvais à l'automne dernier l'envie de m'y remettre. Et au fond de moi, je n'avais jamais vraiment abandonné l'envie de finir le travail commencé sur omégalpha, parce que j'aimais beaucoup l'histoire et que je trouvais dommage de gâcher ainsi tout ce travail. Alors j'ai repris contact avec mes deux anciens co-écrivains pour leur demander leur autorisation de réécrire ce roman (il nécessite effectivement une réécriture complète), mais cette fois-ci seule. Ils me l'accordèrent aimablement, et c'est ainsi qu'omégalpha devint mon challenge 1er jet 2011 sur CoCyclics. (le challenge consiste à terminer le premier jet du roman d'ici la fin de l'année)

Pour les grenouilles que cela intéresserait, le fils de mon challenge se trouve ici : [Sytra] De l'Oméga à l'Alpha. (ce sujet n'est accessible qu'à ceux qui sont inscrits sur le forum de CoCyclics)

Je viendrais vous parler de mes avancées sur ce texte au fur et à mesure qu'elles se feront, et je posterai sans doute quelques extraits à l'occasion. Pour l'instant, le travail de réécriture débute à peine. J'ai choisi de faire les choses dans l'ordre cette fois-ci, pour bien vérifier la cohérence du récit et de ses différents éléments. Je viens de finir les fiches de personnages des acteurs principaux du récit. Je me lance désormais à l'assaut de la rédaction d'un synopsis détaillé !

dimanche 6 février 2011

Après avoir plongé, il faut apprendre à nager !

J'ai eu le petit plaisir ce soir de trouver un gentil mp sur CoCyclics m'annonçant que j'étais acceptée parmi les nageurs !
Mais de quoi est-ce que je parle donc ? Eh bien, dans la Mare aux Nénuphars, il y a différents groupes d'utilisateurs. Le premier après utilisateurs enregistrés, c'est celui des novellistes qui permet d'accéder à une section du forum pour travailler les nouvelles. Ensuite, il y a les nageurs. Pour y accéder, il faut avoir participé à la vie de la Mare depuis un petit moment et montré qu'on s'implique dans celle-ci. Car en effet, appartenir au groupe des nageurs donne accès à une section du forum nommée Le crawl des synopsis et permettant donc de travailler les synopsis, que ce soit pour des romans finis, en cours ou à venir.

Mon apprentissage des techniques d'écriture se poursuit doucement, et j'espère que ça me permettra un jour de terminer un roman de bonne qualité ! ^^

vendredi 4 février 2011

CoCyclics



Il n'est que justice que le deuxième article de ce blog soit dédié au collectif CoCyclics. Sans la Mare aux nénuphars, le forum qui lui est associé, Feu et Etoiles n'aurait jamais vu le jour. Ce sont les blogs d'autres grenouilles qui m'ont donnée envie de créer le mien.
Mais je dois bien plus à la Mare...

Laissez-moi donc vous expliquer en quelques mots ce qu'est CoCyclics.

Il s'agit d'un collectif d'auteurs et de bêta-lecteurs de SFFF (Science-Fiction, Fantasy, Fantastique). Auteurs, ce mot est connu de tous. Et CoCyclics est riche de plusieurs membres qui sont des auteurs publiés, soit dit en passant. Bêta-lecteurs, mais qu'est-ce donc que ces étranges bêtes ? Ce sont des lecteurs, mais pas de simples lecteurs passifs. Un bêta-lecteur commente les textes qui lui sont soumis en détail, s'attardant aussi bien sur la forme que sur le fond. Une bêta-lecture, ce n'est pas simplement quelques remarques en passant du genre "J'aime bien" ou au contraire "Bof, c'est pas génial". Le but de la bêta-lecture, c'est d'aider l'auteur à améliorer son texte, en relevant les forces et les faiblesses de celui-ci. Voilà ce que propose CoCyclics : un espace de bêta-lecture de textes SFFF. Mais tous les membres sont bêta-lecteurs, car le principe est simple "Si tu veux être bêta-lu, alors bêta-lis". La bêta-lecture peut faire un peu peur comme ça, au premier abord. Mais c'est quelque chose qui s'apprend, et qui est très enrichissant.

CoCyclics, cependant, ce n'est pas que la bêta-lecture, même s'il s'agit là de son but premier. C'est aussi et avant tout une formidable communauté d'écrivains de SFFF, amateurs ou non. L'ambiance de la Mare (le forum) est fort conviviale, on s'y sent très rapidement à l'aise. Les conseils, les soutiens, les rencontres fusent de partout. Les grenouilles (surnom des membres de CoCyclics, puisqu'on est dans une mare ^^) forment une communauté très active et très réactive. J'y ai trouvé l'environnement idéal pour me remettre à l'écriture et m'y améliorer !

J'ai plongé pour la première fois parmi les nénuphars le 9 Décembre de l'an de grâce 2010, et je ne l'ai jamais regretté depuis.

Je continuerai à vous narrer mes aventures grenouillesques de temps en temps, car je suis certaine qu'elles ne font que commencer. En attendant, je vous encourage fortement à parcourir le site, le blog et le forum de CoCyclics pour mieux découvrir ce collectif.

jeudi 3 février 2011

Les cahiers oxford

J'ai repensé récemment à la publicité des cahiers oxford ci-dessous, et je me suis dite que ça ferait là une bonne entrée en matière pour mon blog :


Publicité Oxford
envoyé par Cha33. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

Pourquoi commencer par parler de cahiers ? Eh bien, parce qu'ils sont le support de l'écriture. Des cahiers qui donnent envie d'écrire à peine vous les apercevez, c'est tout de même mieux. Et c'est exactement l'effet que les cahiers oxford me font.

J'ai toujours beaucoup aimé les cahiers oxford, notamment à cause du lion rampant qui les orne. (Eh oui, en héraldique, "rampant" correspond en fait au lion debout. Sinon, on dit "passant" quand il est allongé.)
Mais cette publicité m'a rendu inconditionnelle de ces cahiers. J'adore d'abord l'ambiance de cette bibliothèque, les étagères et les tables en bois massif, les petites lampes vertes. Pour moi, c'est l'atmosphère par excellence pour donner envie de lire. J'aime aussi beaucoup le passage soudain dans le fantastique, la plongée dans l'imaginaire. Et à la fin, le retour aussi sec à la réalité. Mais par dessus tout, j'adore l'utilisation des cahiers pour faire de la magie. Car c'est bien là ce que représente un cahier pour moi : un outil pour laisser libre cours à la magie de l'imagination ! (décidément, il faudrait que je trouve des synonymes à imaginaire/imagination...)

Vous l'aurez donc compris, je suis une partisane du papier, et non du numérique. Le numérique est très utile, mais pour mes premiers jets, je préfère de loin le papier (même si je n'écris pas toujours sur des cahiers oxford ^^). Laisser courir mon crayon sur la page représente pour moi un des grands plaisirs associés à l'écriture...
Et puis, un cahier, ça s'emporte facilement partout. De plus, c'est discret durant les cours. Je me rappelle encore de l'époque où les pages gauches de mes cahiers de brouillons étaient dédiées aux cours, et les pages droites à mon roman... ^^