mercredi 21 septembre 2011

De la Harpe Baroque pour de la Romance

Voilà presque deux mois que j’avais promis de vous en dire plus sur Byakko. Mais le temps m’ayant manqué, j’ai préféré le consacrer à l’écriture plutôt qu’à la vie de ce blog, veuillez m’en excuser chers lecteurs.
Je me rattrape donc aujourd’hui !
Pour rappel, Byakko est un projet de roman nait de l’envie d’écrire un shôjô où l’héroïne ne serait pas une lycéenne mais une étudiante. Après quelques hésitations sur le chemin à prendre lors de la rédaction du chapitre 1, le voilà placé (je l’espère !) sur les bons rails. J’ai la chance d’avoir deux bêta-lectrices off (c'est-à-dire qui me lisent le roman au fur et à mesure que je l’écris), et ça m’est d’une grande aide ! D’abord parce que je trouve ça extrêmement motivant de savoir que quelqu’un attend impatiemment que vous lui envoyiez le chapitre suivant. Et ensuite parce que mes échanges avec elles me permettent de peaufiner mon histoire au fur et à mesure qu’elle se construit.

Mais parlons plutôt du roman en lui-même, car je pense que c’est ce qui vous intéresse le plus. ;-)
Tout d’abord, un petit extrait. Il s’agit du prologue qui relate la légende sur laquelle se base mon histoire :
Légende des dieux du Ciel et de la Terre
Alors que le monde était encore jeune, cinq dieux observaient le Ciel et la Terre. Leur chef, le Sage Kirin, jugea qu'il relevait de leur devoir de veiller sur la Terre et ses habitants. Il attribua donc à chacun des dieux un domaine à gouverner et protéger. Les terres du Sud revinrent à Suzaku, celles du Nord à Genbu, celles de l'Est à Seiryuu et celles de l'Ouest à Byakko. Les quatre bêtes célestes établirent ensuite leur prédominance sur une saison et un élément. Le phénix vermillon du Midi contrôla l'été et le feu. La tortue-serpent noire du Septentrion administra l'hiver et l'eau. Le dragon azur du Levant régna sur le printemps et le bois. Enfin le grand tigre blanc du Couchant domina l'automne et le métal. Kirin, l’unicorne jaune reliant la Terre au Ciel, les guidait depuis le territoire du Centre.
Longtemps les dieux restèrent présents dans leurs domaines, tandis que le monde grandissait. Puis les hommes se multiplièrent et commencèrent à fonder des nations. Les dieux estimèrent alors qu'il était temps pour eux de rejoindre le Ciel. Chacun emmena sept guerriers protecteurs et ils établirent leurs nouvelles résidences parmi les étoiles, dans les reflets célestes de leurs domaines terrestres. Cependant, ils n'abandonnèrent pas la Terre pour autant et l'on dit qu'il leur arrive encore de marcher parmi nous.

Vous pouvez suivre mes avancées dans mon écriture grâce au compteur dans la colonne de droite. Au moment où je poste cet article, j’ai écrit deux chapitres et le troisième est en cours. Ce qui me fait environ 5000 mots (ou 30000 sec). L’histoire s’étoffe petit à petit, et je pense avoir trouvé un style qui me plait pour la raconter.
J’ai décidé de découper mon roman en grandes parties contenant chacune cinq chapitres assez courts (2000 mots environ). La première partie sur laquelle je travaille actuellement raconte la prise de contact entre Sissi, mon héroïne française, et Mitsuaki, mon héros japonais. Mitsuaki vient passer un an dans l’école d’ingénieur de Sissi, et il se trouve être son binôme. Mais dans cette première partie, la relation entre Sissi et Aki ne part pas sur de bonnes bases. En effet, Aki est plutôt hautain et surtout coureur de jupon, ce qui ne plait guère à notre héroïne. ^_^

Mais, me demanderez-vous, quel rapport y a-t-il dans tout ça avec la harpe baroque ?
Oui, j’avoue, ce n’est pas évident. XD
En fait, j’ai des goûts musicaux très éclectiques (qui vont déteindre sur Sissi, d’ailleurs), et considérés par certains comme un peu étranges. Aimer à la fois la musique baroque et le métal symphonique n’est pas très courant… Bref, tout ça pour dire que pour chacun de mes textes, j’ai besoin de trouver une (des) musique(s) qui m’inspire(nt). Et je me suis rendue compte avec un peu de surprise que, au moins pour le début de l’histoire, les morceaux qui m’inspiraient le plus pour Byakko étaient ceux de harpe baroque ! Que Sissi joue de la harpe celtique a sans doute dû m’influencer, mais à vrai dire ça m’inspire aussi pour les scènes qui n’ont pas de rapport avec la harpe… (Je reviendrai vous parler plus tard de l’importance de la musique dans mon histoire)

Voici un petit aperçu de ma playlist du moment :
- La passion, de Saint-Preux, dont mes morceaux préférés sont l'Allegretto pour flûte et l'Allegro pour harpe.
- A baroque Feast, avec des compositeurs que j'aime beaucoup comme Haendel et Vivaldi, mais aussi Purcell qui est moins connu.
- Romantique flûte & Harpe, qui mêle deux instruments que j'adore : la flûte (j'ai fait huit ans de flûte traversière) et la harpe (dès que j'ai le temps et l'argent pour m'en acheter une, je prends des cours !)
(Et un peu de harpe celtique…)
- Il s'agit des deux seuls morceaux de Cécile Corbel que j'ai trouvé sur Deezer, mais chez moi la BO d'Arrietty, le petit monde des Chapardeurs me sert aussi souvent de fond musical pour écrire.

mardi 20 septembre 2011

Abandon d'un projet de roman

Un petit billet pour annoncer que j'ai finalement décidé d'abandonner De l'Oméga à l'Alpha.

Pour moi qui ai beaucoup de mal à renoncer à des choses touchant à mon passé, ce n'est pas une décision prise à la légère. Mais je me suis finalement rendue compte que c'était celle avec laquelle j'étais le plus en paix.
Comme expliqué dans un précédent billet, De l'Oméga à l'Alpha est à l'origine un roman écrit à trois plumes. Même s'il était dans mon intention de le réécrire seule, il restait définitivement une création à trois, indissociable de mes anciens co-écrivains. Et je dois bien avouer que si je tenais tellement à faire aboutir ce roman, c'était parce que j'étais nostalgique de ces années de lycée et des amitiés que j'y avais construites. Même si je ne suis plus aujourd'hui en contact avec les deux personnes qui avaient créé ce roman avec moi, je n'arrivais pas à tirer un trait sur ce passé. Et c'est dans la réécriture de De l'Oméga à l'Alpha que je me replongeais dedans.

Mais la vie avance et les relations évoluent. Une, aujourd'hui, est devenue suffisamment forte pour que je sois enfin capable de couper les derniers liens de ce passé révolu. Et ceci fait, je me suis rendue compte que je n'avais plus l'envie de réécrire De l'Oméga à l'Alpha. D'une part, il y a toute une partie de l'histoire avec laquelle je ne suis pas vraiment à l'aise car ce n'est pas moi qui l'ai inventée. Du coup, je sais que je vais avoir bien du mal à réécrire les passages jadis écrits par mes amis. Si j'avais inventé seule l'histoire de ce roman, elle n'aurait pas du tout ressemblé à ce qu'elle est finalement devenue.
D'autre part, je ressens avec force que ce n'est pas mon roman, mon histoire. Et à côté de ça j'ai des dizaines d'idées pour des textes qui seraient bien à moi, complètement. Et c'est à ces textes que je souhaite consacrer mon temps.

Je remercie tous ceux qui m'auront suivi lors de la renaissance finalement avortée de De l'Oméga à l'Alpha. Ce ne fut pas du temps perdu car j'y ai tout de même beaucoup appris pour mes autres textes. Et je m'excuse auprès de ceux que le pitch d'omégalpha intéressait beaucoup : ce roman ne verra jamais le jour, mais peut-être certaines idées reviendront-elles dans d'autres de mes histoires. ;-)