mardi 9 décembre 2014

Mon super colis de swap !

Oulà, je me rends compte que j'ai plein d'articles en retard sur ce blog ! Je vais essayer de rattraper petit à petit.

Mais commençons par quelques photos du colis que j'ai reçu récemment, afin de remercier ma swappeuse. :) Ce swap (échange de colis) était organisé sur le forum de cocyclics, donc il tournait bien sûr autour des livres. Mais le thème supplémentaire était le cocooning. Et comme dans tout bon swap qui se respecte, une boisson et un truc à manger devait en faire partie !

Voici donc les photos ! :D


Je suis super heureuse du livre reçu ! (on fournissait à notre swappeuse une liste de 5 livres dont on avait envie, et elle choisissait.)
Les deux cartes postales sont très belles : une grenouille en référance à cocyclics, et celle qui est ronde représente un phénix et un dragon (parmi mes créatures favorites !).
J'ai déjà commencé à étrenner les mitaines, très pratiques. Le paquet de sablés au citron est déjà quasiment vide. XD Le thé a une odeur délicieuse, qui me donne envie de le découvrir en vitesse.
Pour le gel douche, malheureusement, les odeurs sucrées ne sont pas ma tasse de thé (mais il fera le bonheur de mon chéri ^^).
Et la touche finale, le petit truc vert bizarre au centre, c'est un grenouille qui s'illumine et change de couleur quand on l'active. Vraiment trop génial ! ^.^

Encore un GROS merci à Marie, ma swappeuse. Et maintenant, il faut que je me dépêche de terminer le marque-page que je suis en train de fabriquer pour ne pas être en retard dans l'envoi de mon propre colis ! Je ne voudrais pas décevoir celle qui l'attend. :)

mercredi 18 juin 2014

Anthologie "De la corne du Kirin aux ailes du Fenghuang"

Je retransmets ici l'information que nous venons de poster sur le site de Voy'el.

Les corrections des textes pour cette anthologie démarrent, et il était donc grand temps de vous en donner des nouvelles !
Nous avons trouvé une illustratrice de talent pour réaliser la couverture, dont le style correspond tout à fait à ce que nous avions en tête. Il s’agit de Priscilla Grédé, dont vous pouvez découvrir le travail sur son blog : http://priscillagrede.blogspot.fr/

Nous pouvons aussi vous donner le sommaire de l’anthologie (les titres des nouvelles sont encore susceptibles de changer) :
  • « Fin de cycle » de Marthe Machorowski
  • « Ryokôsha » de Philippe Deniel
  • « Les mondes superposés » de Lilian Peschet
  • « Usotsuki » de Lilia Kessens
  • « Ils seront du voyage » de Eva Simonin
  • « Les treize orphelins » de Tesha Garisaki
  • « Ha Long, la descente du dragon » de Véronique Pingault
  • « Serinette pour un Qilin » de Léo Lallot
  • « Feu libéré, feu honni » d’Anthony Boulanger
  • « Hiderigami et le tanuki » d’Anthony Boulanger
  • « Argent terni » de Mathieu Rivero
  • « Le roi de la Mer Orientale et le prince de Chine » d’Olivier Boile
  • « Le cygne et l’albatros » de Céline Etcheberry
  • « La trace du grand serpent » d’Alex Evans
  • « Bushunda » de Julien Chatillon-Fauchez
  • « Danser avec le diable » de Téo Silis
  • « Un parfum d’éternité » de Célia Flaux
  • « Les défenseurs de Siddapur » de Flora Greys
Du beau monde, pour une anthologie qui fera un peu plus de 500 ksec !
Nous allons aussi travailler pour l’enrichir de plein de petites choses qui, nous l’espérons, feront votre bonheur de lecteur. La parution devrait avoir lieu fin 2014 ou début 2015, en fonction des contraintes éditoriales.

samedi 24 mai 2014

L’assassin royal - 1 Première époque



Auteur : Robin Hobb
Année d'édition : 2014
Edition : J'ai Lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Au royaume des Six-Duchés, dans l’inquiétant décor d’une forteresse battue par les vents et les flots, Fitz, un jeune garçon issu d’une lignée royale, fait à la cour le rude apprentissage de la vie. Un maître d’écurie, étrange et bourru, lui prodigue conseils et affection ; un vieux sage, isolé au sommet d’une tour, l’initie à la délicate perception du Bien et du Mal ; des molosses qui l’ont adopté lui apportent réconfort et protection. Commence alors pour le jeune homme un long voyage initiatique semé d’embûches et de trahisons. Un voyage sans retour au bout de l’angoisse, de l’amour, de la désespérance. Confronté aux cruelles exigences de la loyauté, existe-t-il pour lui une autre voie que celle du sacrifice ?

Je remercie les éditions J'ai Lu et le forum Mort Sûre pour ce partenariat, qui m'a permis de combler une lacune de ma culture de fantasy.

L'assassin Royal fait partie des monuments de la fantasy. Pas évident du coup d'en faire une chronique. Pas évident non plus de savoir pourquoi je ne l'avais jamais lu jusqu'à présent...

Je m'attendais à beaucoup d'action. C'est finalement beaucoup d'intrigues politiques que j'ai trouvées dans cette intégrale des trois premiers tomes parus en français. Et ce n'est pas pour me déplaire ! Une grande partie des évènements se déroulent en quasi huis-clos à Castelcerf, le château royal. De saison en saison, on y voit grandir Fitz, bâtard de sang royal que le roi a décidé de former aux arts de l'assassinat. Il y a beaucoup de moments de vie, ce qui pourrait devenir ennuyeux, mais on se retrouve complètement accrochés car Fitz n'est jamais à l'abri. En tant que bâtard, son avenir n'est jamais certain. Tant qu'il se montrera utile, il vivra, mais si le roi ou les héritiers du trône trouve qu'il devient une gêne pour la royauté, on le fera disparaître. Robin Hobb sait mêler avec talent les difficultés du statut de Fitz aux évènements qui chamboulent le royaume. Les pirates rouges ravages les côtes, sans que les forces du roi n'arrivent à s'opposer à eux. Du coup, peu à peu, on craint autant pour l'avenir de Fitz que pour l'avenir du royaume.

Le récit à la première personne, sous forme de flashback, nous assure que Fitz va survivre, mais on ne sait pas dans quelles conditions. Et on ne sait rien de ce que va devenir le royaume. Du coup, la tension fonctionne très bien, on a envie de savoir où tout cela va aboutir.
Certains personnages sont très attachants. Fitz, bien sûr, mais aussi le prince Vérité ou encore le fou. Pour eux, on a envie que la situation du royaume s'améliore, on a envie que les méchants cessent de leur pourrir la vie, qu'ils n'ont déjà pas facile. La reine Kettricken m'a aussi beaucoup touchée, car elle incarne ce que devrait être idéalement la royauté.

Il y a beaucoup de belles trouvailles dans cet univers de fantasy, et notamment le Vif et l'Art, deux formes de magie qui vont jouer un rôle très important dans la vie de Fitz. La "forgisation", ce que font subir les pirates rouges aux prisonniers qu'ils relâchent dans le royaume, est aussi un acte magique très intriguant et inquiétant. C'est une menace extrêmement forte et atypique, qui diabolise les pirates rouges et en fait bien plus que de simples pirates.

Seul petit point négatif pour moi dans cette première intégrale : l'histoire d'amour entre Fitz et Molly, la chandelière. Il est... logique. Mais je n'avais qu'une envie, c'est que leur histoire s'arrête, car elle empêche Fitz de prendre les bonnes décisions pour sa survie. Du coup, j'ai moins apprécié toute la partie où elle se déroule.

Cette intégrale a été bien cogitée je trouve, car elle a une unité et se termine à un tournant très fort dans l'histoire de Fitz. C'est donc avec hâte que j'attends désormais de pouvoir lire la suite !

jeudi 1 mai 2014

Widdershins, Tome 1 : Le Pacte de la Voleuse




Auteur : Ari Marmell
Année d'édition : 2014
Edition : Lumen
Nombre de pages :
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Dans une autre vie, elle s’appelait Adrienne Satti, mais à présent, elle n’est plus que Widdershins. Gamine des rues, devenue noble, puis voleuse – la vie ne l’a pas épargnée. Orpheline très jeune, elle a connu la pauvreté et le luxe les plus extrêmes. Revenue aux ruelles sombres d’où elle était sortie, elle est désormais considérée comme l’une des voleuses les plus intrépides... Mais ses talents suffiront-ils à la sauver de la ténébreuse conspiration qui ronge inexorablement les entrailles de la cité de Davillon ? Découvrez Widdershins, l’aristocrate devenue voleuse, qui connaît mille façons de couper une bourse et autant de charmer ducs et barons dans les salons de la noblesse !

Un grand merci aux éditions Lumen et au forum Mort Sûre pour cette super découverte !

Le roman s'ouvre sur une scène plutôt sanglante, mais qui nous place bien les enjeux. Widdershins, l'héroïne, après avoir vécu comme une aristocrate, va devoir retrouver une vie de l'ombre pour échapper aux accusations qui pèsent sur elle. On plonge tout de suite dans l'ambiance, dans la tension et dans le rythme de ce roman.
La scène suivante, on retrouve Widdershins quelques années plus tard, devenue une voleuse expérimentée qui, il faut bien l'avouer, est aidée dans ses larcins par son dieu personnel. On découvre là la particularité de l'univers que nous propose l'auteur : l'ambiance est très proche de notre renaissance, à ceci prêt qu'un grand nombre de dieux existent et sont vénérés. Et ces dieux influencent parfois la vie des mortels. Celui de Widdershins est tout de même particulier, puisqu'il est en permanence avec elle. Ces "interventions divines" sont la seule forme de magie dans le roman, mais elles sont bien gérées et la relation entre Widdershins et son dieu est juste délicieuse.

Durant le roman, le présent et le passé alternent, nous permettant de découvrir peu à peu l'histoire de Widdershins, de comprendre comment elle en est arrivée là et quels sont les enjeux dont elle n'a parfois même pas conscience. J'ai trouvé que les flashbacks étaient très bien gérés par l'auteur pour maintenir la tension tout au long de son roman. L'héroïne est dès le départ très attachante, mais elle le devient encore plus lorsqu'on découvre toutes les épreuves qu'elle a traversé.

La galerie de personnages secondaires est tout aussi plaisante, apportant aux péripéties et complétant bien le personnage de Widdershins. L'intrigue peut paraître un peu facile d'un point de vue de lecteur adulte, mais je crois que je l'aurais totalement adoré si j'avais lu ce roman adolescente ! En tout cas, l'action est au rendez-vous, et ce pour notre plus grand plaisir.

Enfin, je tiens à souligner la qualité de la langue employée par l'auteur. Bien que ce soit un roman pour adolescents, le vocabulaire est très riche, sans que les tournures de phrase soient lourdes pour autant. Les éditions Lumen promettaient des romans pour la jeunesse, mais écrits dans une langue de qualité, et l'engagement est totalement tenu ! J'ai été ravie de trouver enfin un roman jeunesse qui ne prenait pas les jeunes pour des analphabètes incapables de comprendre et d'apprécier des mots compliqués/recherchés. Comment les jeunes pourraient-ils enrichir leur vocabulaire si tous les romans qui leurs sont dédiés restent sur du vocabulaire restreint ?

En conclusion, si vous aimez les voleurs, les ambiances Renaissance, l'action et les romans bien écrit, jetez-vous sur Widdershins ! Vous ne serez pas déçu.
Et moi, je crois que je vais remettre le couvert avec d'autres publications des éditions Lumen...

lundi 21 avril 2014

Aucun homme n'est une île








Auteur : Christophe Lambert
Année d'édition : 2014
Edition : j'ai lu
Nombre de pages : 288
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Avril 1961. Le président Kennedy retient in extremis le débarquement des troupes antirévolutionnaires à Cuba : le fiasco de la Baie des Cochons n'aura pas lieu. Quelques mois plus tard, mieux préparés militairement, les Américains parviennent à envahir l'île et à renverser le régime castriste. Le Líder Máximo et ses troupes se retranchent dans les montagnes imprenables de l'Escambray, et la guérilla reprend.
Ernest Hemingway, qui ne s'est pas suicidé au cours de l'été 1961, voit là une occasion unique de réaliser le scoop de sa vie : une interview de Castro et Guevara in situ. Accompagné par un faux photographe/véritable garde-chiourme de la CIA, cigare entre les dents et fusil en bandoulière, l'auteur de Pour qui sonne le glas reprend les sentiers de la guerre...

Même si la rencontre ne s'est pas faite, je tiens à remercier le forum Mort Sûre et les éditions J'ai Lu pour ce partenariat.

"Aucun homme n'est une île" est une uchronie à court terme, basée sur deux hypothèses : les américains ont réussi à débarquer à Cuba et à forcer Fidèle Castro à repartir dans la forêt ; et Hemingway ne s'est pas suicidé juste avant et à décider d'aller interviewer Castro en tant que reporter de guerre. L'histoire du roman se déroule donc juste après la "bifurcation historique" par rapport à la réalité. La narration suit en alternance deux fils différents : Hemingway d'un côté, les guerilleros de l'autre (Castro, Che Guevara...). Le tout dans une ambiance de pays occupé.

A la base, le contexte historique de ce roman ne fait pas partie de ceux qui m'attirent le plus. J'ai toutefois postulé pour ce partenariat pour deux raisons :
- J'avais entendu parlé de l'auteur, Christophe Lambert (pas l'acteur, l'écrivain), en bien.
- J'ai déjà eu l'expérience de romans où l'histoire et la plume de l'auteur ont réussi à me réconcilier avec des périodes qui ne me plaisaient pas du tout a priori ("Black Out", par exemple).
Je me disais donc "Ce n'est pas un roman vers lequel j'irais naturellement dans une librairie, mais c'est peut-être justement l'occasion de faire une belle découverte en sortant de mes sentiers battus".
Eh bien, pour le coup... raté.

Je n'ai même pas réussi à aller jusqu'au bout. Tout juste ai-je dépassé les 100 premières pages, et donc le tiers du roman. J'ai essayé plusieurs fois de m'y replonger, espérant que l'histoire finirait par m'agripper et me donner envie de le lire jusqu'au bout. Mais systématiquement, au bout de quelques pages, j'avais envie de le reposer.
Cela tient essentiellement au style de l'auteur. Je l'ai trouvé très froid, très sec. Je ne me suis pas retrouvée plongée dans les ambiances qu'il décrivait, et je suis encore moins entrée en empathie avec les personnages. Voir même, pour le personnage de l'agent de la CIA, je n'y ai pas cru du tout.
Certains dialogues sont caractéristiques de ce style sec et impersonnel. Voici un extrait du dialogue de la rencontre entre Hemingway et Robert Stone (l'agent de la CIA qui doit se faire passer pour un photographe auprès d'Hemingway) :
- Alors, c'est vous le photographe ?
- Oui, c'est moi.
- Vous avez travaillé pour qui ?
- Un peu tout le monde.
- Mais encore ?
- Life Magazine.
- Vous connaissez Sam Shaw ?
- Je l'ai croisé.
- Shaw est un sacré bon photographe.
- Il est très bon, acquisça Robert Stone, mal à l'aise.
[...]
- Vous êtes arrivé quand, monsieur Hooper ?
- Hier.
- C'est votre première fois à La Havane ?
- Oui.
- Et vous trouvez la ville comment ?
- Jolie.

Stone est censé se faire apprécier de Hemingway. Quand j'ai lu ce dialogue, j'ai eu de gros doutes sur les compétences de Stone... Et, de manière logique, Hemingway ne croit pas du tout qu'il soit photographe, et ne l'apprécie pas.
Un autre petit élément qui a eu le don de m'énerver à chaque fois que je le trouvais, c'est que l'auteur appelle tout le temps son agent de la CIA "Robert Stone", en utilisant le nom en entier. Alors que pour ses autres personnages, il utilise tantôt le nom, tantôt le prénom, tantôt le surnom lorsqu'il existe. Déjà que "Robert Stone" a une sonorité dure je trouve, le retrouvait répété régulièrement me sortait complètement de la lecture, car celle-ci n'était plus fluide.

Les scènes du côté des guerilleros étaient un peu plus agréables à lire, plus fluides. Toutefois, arrivé au tiers du roman, il ne se passait toujours rien ou presque. A part quelques discussions philosophiques entre Che Guevara et un caméraman de sa troupe, l'auteur ne nous fournissait guère de choses à nous mettre sous la dent. Et Hemingway ne semblait pas prêt d'arriver à rejoindre les guerilleros pour faire ses interviews.

N'arrivant pas à identifier vers quoi le roman voulait m'emmener, sans fil rouge pour me tirer vers l'avant, et avec un style de narration qui ne m'emportait pas du tout dans l'histoire, j'ai fini par abandonner.

Je suppose toutefois que les lecteurs qui apprécient le style de Christophe Lambert (et vu la carrière de cet auteur, ils doivent existaient en nombre) apprécieront cette uchronie qui me parait très bien documentée. Les détails historiques sur les personnages et les lieux sont nombreux et peuvent apporter une saveur particulière à ceux qui apprécient cette période de l'Histoire.

jeudi 17 avril 2014

Le point à la mi-nano

Bon, je sais, la mi-nano c'était hier, mais j'ai pas trouvé le temps de rédiger cet article...

Alors, si je regarde mon compteur, il m'annonce :
- 10562 mots écrits
- 660 mots par jour en moyenne
(Par ici pour plus de détails...)

C'est en deça de mon objectif, mais ça reste tout de même un beau résultat je trouve. Surtout si on compare à mon rythme d'écriture avant le nano ! :D

Je m'étais donné au début pour objectif d'écrire 50k mots dans le mois, tout en sachant que je n'arriverais jamais à le tenir. Au bout de quelques jours de nano, je me suis rendue compte que ça me déprimait un peu de comparer mes scores à un objectif que je ne pouvais de toute manière pas atteindre. Du coup, j'ai revu mon ambition à la baisse de moitié, et je me suis donnée pour objectif sur le mois d'écrire 25k mots. Je suis un peu en dessous pour l'instant, mais on sait jamais, celui-là je pourrais bien arriver à l'atteindre ! ^.^
Si c'était le cas, ça me ferait entre 1/3 et 1/2 de Byakko (je ne sais pas quelle sera sa taille totale) rédigé en un mois. Ca serait déjà super bien !

Le nano ne fonctionne pas pour tous les auteurs, mais il semble plutôt bien me convenir. Il m'a fournit la motivation nécessaire pour me poser tous les soirs (de libres) devant mon clavier, et écrire sur Byakko même lorsque je n'en ressentais pas vraiment l'envie/l'inspiration. Au final, les premiers mots d'une scène sont parfois difficiles à poser, mais ensuite l'inspiration finit toujours par pointer le bout de son nez pour me permettre d'enchainer.
Bien sûr, il y a des jours où c'est plus laborieux que d'autres. Quand je suis fatiguée, ma muse rechigne à me souffler les bons mots, et je me retrouve parfois bloquée en cherchant un terme précis qui m'échappe. Dans ces cas-là, le rythme d'écriture est assez lent, et la séance d'écriture plutôt courte.
Mais il y a eu d'autres jours où j'étais bien en forme, et où l'inspiration coulait de sources pour mes scènes. J'ai alors battu des records sur mon compteur journalier ! :D

Chose importante, le nano me permet enfin de prendre conscience de ma capacité à bosser régulièrement sur mon roman, et de l'importance de le faire. Voir Byakko s'étoffer à un rythme régulier, ça m'évite la démotivation du "gros projet qui va prendre super longtemps à être terminé". Là je me dis "Qui sait, peut-être que d'ici juin j'aurais bouclé (enfin !) mon premier roman !".
En plus, même si j'ai parfois l'impression de ne pas très bien écrire (puisque je prends moins de temps à réfléchir à mes phrases, et je ne me relis pas ou presque), les retours des grenouilles qui me suivent sur mon challenge (cf: Cocyclics) sont toujours très positifs sur les extraits. Ca me booste à fond !
(=> J'écris vite (enfin, par rapport à avant), et en plus ce que j'écris n'est pas à jeter aux orties ! Yatta !)
Pour l'instant, ça me plait tellement le nano que j'ai bien envie de faire aussi le camps de juillet, avec une idée de novella qui me trotte dans la tête depuis quelques jours. Du coup, je suis encore plus motivée pour terminer Byakko avant. ;)

Avoir posé une scénographie détaillée du début de Byakko m'aide énormément dans ce nano. Ca me permet chaque soir d'aller voir qu'elle est la scène suivante que je dois rédiger, sans trop me poser de questions. Et du coup, je me lance très vite dans la rédaction de cette scène, sans avoir peur que la suite des évènements s'enchaine mal. Ca a été réfléchi auparavant, lors de la rédaction de la scénarisation, et je suis donc sereine sur ce qu'il faut écrire.
D'ailleurs, j'approche de la fin de la partie que j'ai scénarisée, et il va donc falloir que je me prenne un ou deux jours pour réfléchir à la suite de ma scénarisation...

Sur ce, je vous laisse ! J'ai mon quota de mots (et plus si possible, pour rattraper mon retard) à rédiger pour ce soir !

mardi 25 mars 2014

Mary's Blues


Auteur : Marie-Anne Cleden
Année d'édition : 2014
Edition : HQN (Harlequin numérique)
Nombre de pages : ~260 (numériques)
Public visé : Adulte (tout public)
Quatrième de couverture :
Riv est apparu au crépuscule, avec la pluie.
Au début, Mary a cru que cet homme étrange, assis sur son toit, était l’une des manifestations de ses rêveries éveillées. Mais il n’a pas disparu dans l’ombre d’un clignement d’œil. Nu, magnifique, désirable, il l’a regardée avec une intensité troublante ; comme s’il voyait au plus profond d’elle-même, comme s’il comprenait tout ce qu’elle ressentait. Et Mary a su qu’elle l’attendrait chaque soir de pluie… 

Je tiens à remercier les éditions HQN, ainsi que l'auteur, pour ce partenariat.

Mon histoire avec Mary's Blues commence il y a longtemps, lorsque son auteur avait ouvert un challenge pour ce texte sur Cocyclics. Je n'avais pas pu le suivre de manière très assidue, mais déjà à l'époque le pitch m'avait charmée. Puis le texte est passé en cycle sur Cocyclics, mais là aussi je n'ai pas pu y participer par manque de temps, malgré mon envie.
J'étais donc très curieuse de découvrir la version finale de ce roman, de voir ce que l'auteur en avait finalement fait. Et ce fut une belle découverte !

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce texte pour un petit détail qui tient à mes goûts personnels : il est raconté au présent, à la troisième personne. Je dois dire que j'ai du mal avec tous les textes qui emploie cette narration, mais j'ai des amies qui au contraire adorent quand c'est narré ainsi ! Donc, c'est un petit point négatif pour moi, mais je sais que ça ne le sera pas pour tout le monde.

Mary's Blues est publié chez HQN (donc Harlequin), mais ne vous attendez pas à retrouver une romance classique. On est bien loin de ce que j'ai pu lire auparavant chez Harlequin !
Mary's Blues, c'est avant tout l'histoire d'une jeune femme qui se morfond dans la vie qu'elle s'est construite, parce qu'elle a atteint tous ses rêves. Elle a un bon travail qui lui permet d'appliquer sa créativité et son sens de l'organisation (wedding's planner) ; elle est indépendante financièrement ; elle est propriétaire de son appartement sous les toits de Paris (son rêve depuis toujours). Bref, elle a atteint ses objectifs et manque désormais de rêves pour aller de l'avant.
C'est là que Riv intervient. C'est un ondin de la Seine, et il a pour but de rendre à Mary sa joie de vivre, afin que ses sentiments positifs alimentent en énergie le royaume de féérie. Sauf que tout ne va pas se passer comme il le prévoit.

Je dirais que la romance dans Mary's Blues est plutôt au second plan. D'autant plus que les sentiments de Mary vont se partager entre Riv, et son nouveau voisin bien humain. Mais ça ne donnera pas exactement lieu à la définition classique du "triangle amoureux". Je vous laisse lire le roman pour découvrir comment ça se passe. ;)

L'aventure est aussi présente dans Mary's Blues, car les êtres féériques ont décidé de se chercher un nouveau médiateur (un humain qui pourrait les représenter auprès des hommes, et raviver les croyances de ceux-ci dans le royaume féérique). C'est Riv qui est en charge de cette mission, et bien sûr Mary va être impliquée (avec notamment une intervention du Kraken au milieu).

Ce qui m'a séduite dans le personnage de Mary, c'est qu'elle n'est pas une femme parfaite. Elle a tout ce qu'elle désire, et pourtant elle n'est pas heureuse. A son travail, elle a une stagiaire avec laquelle elle a beaucoup de mal à maintenir de bonnes relations. Elle se sent mise en danger par les ambitions de sa stagiaire, et réagit assez mal. J'ai trouvé ça très humain (je crois que j'aurais réagi comme Mary), et ça rend Mary attachante. De leur côté, Riv et le voisin de Mary ne sont pas parfaits non plus. Leurs sentiments les poussent à commettre des erreurs, à empiéter sur le territoire de Mary. On trouve les deux sympathiques, attachants, et on se demande lequel choisira Mary sans préférence (en ce qui me concerne) entre les deux.

Ce roman m'a aussi réconciliée (en partie seulement, faut pas abuser ! ^^) avec Paris. Les descriptions de la ville à travers les yeux de Mary et de Riv montrent toute la poésie qu'elle peut receler. Je sais l'auteur amoureuse inconditionnelle de la Capitale, et elle a parfaitement réussi à transmettre cet amour à travers son roman. Chapeau bas !

En conclusion, je me suis laissée portée par ce roman d'urban fantasy, et surtout par son ambiance. Il y a bien quelques petites facilités dans l'intrigue, mais cette plongée dans Paris et dans sa magie mérite le détour !


lundi 24 mars 2014

Un nano pour Byakko

Voilà longtemps que je n'avais pas donné de nouvelles ici de mes écrits.
Il faut dire qu'il y a eu une longue période de vache maigre en 2013, essentiellement à cause de la fin de ma thèse. Il suffit de voir les articles sur ce blog : à part les chroniques pour les SP que j'ai reçu, je n'ai rien posté ou presque en 2013. J'ai cruellement manqué de temps (et aussi de moral, il faut bien le dire), pour avancer durant cette période sur toutes mes aventures liées à l'écriture et l'édition.
Je vous ferai un petit point côté édition bientôt (si j'y pense -_-), mais aujourd'hui on parle écriture !

Ma thèse étant finie, moi-même étant installée dans ma nouvelle vie avec mon chéri à Chateauroux, le moral va plutôt bien ces derniers temps. :D
Conclusion : l'envie et la volonté d'écrire sont à nouveau au rendez-vous ! Yatta !!!

Oui, mais écrire quoi ? Eh bien c'est Byakko qui est revenu sur le devant de la scène. Je vous présentais il y a fort longtemps ce projet (ça a quelque peu évolué depuis), que j'essaie d'écrire depuis plus de trois ans. J'avais fini par le mettre de côté pour tenter d'écrire Sensorium, car je sentais qu'il y avait un truc pas fonctionnel dans l'intrigue, sans arriver à vraiment mettre le doigts dessus et donc à le résoudre. Mais l'intrigue de Sensorium ne fonctionne pas bien mieux. Et surtout un petit atelier "Buddy Stories" (histoires d'amour/amitié) lors de la dernière convention cocyclics m'a apporté les clés pour débloquer Byakko ! Comme j'étais plutôt d'humeur romance depuis le début de l'année, j'ai du coup décidé de me relancer dans cette histoire et d'en faire mon challenge 2014 sur la mare aux nénuphars. Je ne désespère pas d'y parvenir cette fois, malgré les échecs des années précédentes (mais je n'ai plus de thèse sur le dos ce coup-ci !).

Tout ça pour en arriver au titre de ce billet.
J'ai la scénarisation de Byakko qui est entièrement posée pour l'Acte I, et je me sens maintenant rodée pour poser assez vite la scénarisation de la suite. Du coup, je me lance dans une aventure un peu folle : le nano-camps d'Avril ! Vous pourrez m'y suivre par ici. Je n'ai jamais tenté jusqu'à maintenant de nanowrimo. On va voir si ça me donne un coup de fouet pour écrire Byakko. ;)

Rendez-vous fin avril pour le bilan de cette première participation !

mercredi 12 mars 2014

Les Monarchies Divines 1 : Le Voyage d'Hawkwood

Année d'édition : 2014
Edition : le livre de poche
Nombre de pages : 624
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Le monde est en guerre. Aekir, la cité ramusienne, vient de tomber aux mains des armées du sultan Aurungzeb. Partout, les intégrismes religieux progressent, et la magie même est menacée... Débarqué au port d'Abrusio, le noble Hawkwood, qui a vu une partie de son équipage emprisonnée, n'a d'autre choix que de repartir, aux côtés de magiciens et de sorciers bannis, à la recherche d'un continent légendaire aux confins du monde connu.

Tout d'abord, je tiens à remercier le forum Mort Sûre et Le Livre de Poche pour cette belle découverte !

Contrairement à ce que laisse entendre la 4ème de couverture et le titre de ce premier tome, ce roman ne s'attache pas uniquement aux pas d'Hawkwood, ce qui m'a un peu déstabilisée au début. Il s'agit d'un roman "chorale", c'est-à-dire qu'il n'y a pas un héros, ni même une compagnie de héros, mais une multitude de personnages qu'on suit en alternance. Hawkwood, bien sûr, capitaine de deux bateaux qui vont partir à la recherche d'un continent mythique à l'Ouest. Mais aussi Corfe, soldat de la cité d'Aekir jusqu'à ce qu'elle soit prise, qui se retrouve plongé dans le flot de réfugiés essayant d'échapper aux armées Medruk. Abeleyn, roi d'Hebrion, qui est en lutte de pouvoir avec le prélat de son royaume. Bardolin, le mage obligé de fuir Abrusio à cause des purges de l'Eglise envers tout sorcier. Et d'autres personnages encore, que l'on croise un peu moins souvent...

Cette série n'est donc pas l'histoire d'un personnage, mais celle d'un continent au moment où il entre dans une nouvelle ère.
La multiplication des points de vue rend le début un peu difficile à passer, le temps qu'on comprenne ce qui se passe, et qu'on comprenne surtout qu'on doit entrer en empathie plus avec la destinée du monde qu'avec celle d'un personnage. Cela n'empêche pas, au bout de quelques chapitres, de s'attacher à certains d'entre eux, d'en détester royalement d'autres. Chacun a son propre but de son côté, ce qui apporte la tension nécessaire pour garder le lecteur accroché au roman (les bateaux d'Hawkwood arriveront-ils à trouver le continent occidental avant que tout le monde se déchire à bord ? Quelle destinée reste-t-il à Corfe parmi cette foule de réfugiés ? Abeleyn pourra-t-il défier l'Eglise sans amener son royaume à la ruine ? La digue d'Ormann résistera-t-elle à l'envahisseur Medruk innombrable ?). Toutefois, on comprend vite aussi que tous ces personnages sont liés : du résultat de leurs actions dépendra à chaque fois le destin de leur continent. Tout peut changer, ou tout peut tomber en ruine, mais c'est assurément une époque d'évolution. Et je dois dire que j'ai au final adoré cet aspect "roman chorale" qui permet de vivre la destinée de tout le continent, de s’inquiéter de la répercussion de l'action de l'un sur le devenir de l'autre ! L'ampleur que cela donne à l'histoire était délicieuse !

Côté style d'écriture, je l'ai trouvé au début un peu trop lourd, mais je ne saurais dire si c'est dû au style d'origine, ou à une mauvaise traduction. Cependant, ça s'allège un ou deux chapitres plus tard, et ensuite ça devient tout à fait agréable à lire. Il reste pas mal de descriptions, mais elles sont aisées à lire en diagonale (elles ne sont jamais très longues) si on ne souhaite pas s'appesantir dessus. A peu prêt au quart du roman, j'en suis arrivée au stade où je ne pouvais plus le lâcher ! Chaque intrigue était lancée, et je voulais absolument connaître la suite de chacune ! (D'ailleurs l'auteur est bien cruel lorsqu'il nous arrête au point critique d'une intrigue pour nous ramener sur une autre, nous obligeant à patienter pour connaître la suite des évènements. Mais c'est justement ce qui rend ce roman si addictif !)

En conclusion, un roman que j'ai beaucoup aimé, avec une ambiance bien à lui, de l'action mais aussi des intrigues politiques. Bref, un très bon roman de fantasy, et il va falloir maintenant que je me procure la suite, parce qu'il s'arrête bien sûr sur de magnifiques cliffhangers !