mercredi 11 décembre 2013

Ma haaaaaarpe !!!!!

*Hum*...

Veuillez excuser mon excès d'enthousiasme, mais cela faisait si longtemps que j'en rêvais !
De quoi je parle ?
De ma harpe celtique !!!! Hiiiiiii !!!!

C'est une Hermine, de chez Camac, finission Acajou
Mes parents me l'ont offerte pour célébrer ma soutenance de thèse (et, en conséquence, l'obtention de mon doctorat). C'est un rêve de petite fille qui se réalise ! :D

Ceux qui ont suivi un peu les infos sur mon roman "Byakko" se rappellent peut-être que mon héroïne joue de la harpe celtique (à haut niveau, alors qu'en ce qui me concerne je suis une complète débutante XD). Je rêve d'être capable comme elle de jouer un jour le Canon de Pachelbel, mon morceau préféré, sur cette harpe !

Bref, j'ai hâte que ma thèse soit vraiment finie (il faut encore que je corrige mon manuscrit suite aux remarques des rapporteurs... >( ). Comme ça, je pourrais revenir vers les passions qui me font vibrer : la lecture, la musique, et l'écriture bien sûr ! (pour l'équitation, c'est déjà fait depuis début novembre ^^)

Allez, juste pour le plaisir, encore deux photos ! ^_^
Juste après son déballage, chez mes parents

A sa place "définitive", chez moi :D

samedi 14 septembre 2013

Maîtres et Seigneurs, Tome 1 : Le maître de mon coeur







Année d'édition : 2013
Edition : J'ai lu
Nombre de pages : 370
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
1066. L'Angleterre, à feu et à sang, hésite entre Saxons et Normands. Le guerrier Rohan de Luc est fait prisonnier avec ses compagnons. Il ressort des geôles sarrasines marqué dans sa chair. Désormais au service du roi Guillaume le Conquérant, il a reçu l'ordre de s'emparer du domaine d'Alethorpe. Isabelle, une fougueuse saxonne qui dirige seule la seigneurie lui complique la tâche.

Je tiens à remercier le forum Mort Sûre et les éditions J'ai Lu pour ce partenariat.

De la romance historique ? Voilà qui était fait pour moi ! Au final je ressors mitigée de ce livre, mais ce fut tout de même une agréable lecture.

Commençons donc par les mauvais points.
C'est une romance, certes. Mais on y retrouve un peu trop à mon goût les poncifs du genre, avec un héros beau (que dis-je, divin !) et ténébreux, et une héroïne belle à damner un saint. Ajoutons que le héros est possessif et autoritaire envers la damoiselle, et que celle-ci est bien sûre d'une innocence absolue en ce qui concerne les plaisirs du lit mais sent tout son coeur brûler de désir pour le fier guerrier (pourtant envahisseur de son domaine) à peine celui-ci l'effleure-t-il. Bref, J'ai Lu publie d'autres romances historiques plus subtiles dans le jeu entre les deux amoureux, et j'ai donc été un peu déçue de ce côté-là.
Côté historique aussi, je ne suis pas une pro, mais il m'a semblé qu'il trainait quelques incohérences. En tout cas, je ne me suis guère sentie plongée au XIème siècle, l'histoire aurait tout aussi bien pu se dérouler plus tard sans avoir besoin de changer le décors.
L'intrigue se tient, mais n'est guère développée.

Passons maintenant au positif (car malgré mes reproches, j'ai tout de même passé un bon moment).
En premier lieu, je mettrais les personnages ! Si l'on met de côté la manière dont l'héroïne perçoit le héros, et inversement, les personnages sont bien caractérisés. L'héroïne a un caractère fort, elle ne se laisse pas faire alors que son domaine est envahie et elle contrainte de continuer à mener sa maison pour les envahisseurs. Elle tient tête avec fierté, mais sait aussi céder lorsque ses gens sont en danger. On se prend d'affection pour elle, et on la trouve respectable. Le héros quant à lui n'est pas un guerrier "de romance", si j'ose dire. Il peut être dur, tueur sans merci, quand on s'attaque à lui ou à ses intérêts. Et même si ça le rend moins attirant par moment, au moins pour une fois on a un héros guerrier cohérent. Enfin, les personnages secondaires sont vraiment très sympathiques, et ça me donne envie de découvrir la suite de la série pour suivre les péripéties de chacun (malgré les défauts de cette auteure).
Autre point fort, l'époque choisie. Le roman se déroule lors de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant. C'est la première fois que je lisais une romance à cette époque-là. Je trouve qu'elle se prête très bien à la mise en place de conflits alimentant l'intrigue et d'obstacles à l'amour des héros. Elle est riche en possibilités.

En conclusion, ce n'est pas la meilleure romance historique qu'il m'ait été donné de lire (c'est toutefois loin d'être la pire !), mais elle a tout à fait rempli le rôle que je souhaitais : m'offrir un moment de lecture divertissant et agréable.

mardi 30 juillet 2013

Chroniques d'une Magie Annoncée


Auteur : Nicolas Cluzeau
Année d'édition : 2013
Edition : Midgard
Nombre de pages : 427
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Au sein d’un multivers sans limites, on ne peut rien prédire, même la magie. Dans un monde où la magie est à la fois une science et un don, les mystères qui mettent en échec les autorités nécessitent parfois la présence d’un magicien. Et dans ce cadre précis, une thaumaturge et sa fille, dont la réputation grandit d’affaire en affaire, sortent du lot. Au fil des années, Harmelinde et Deirdre, insolentes, gourmandes, lucides et capricieuses, parcourent le continent et démêlent, au risque de leur vie, les énigmes et affaires les plus déroutantes qui soient. Confrontant vampires, fées, dragons, oiseaux de feu, korrigans, spectres et autres créatures soi-disant meurtrières, elles comprendront cependant que des apparences parfois trompeuses peuvent pousser la plus douée des mages à commettre des erreurs.

Je tiens à remercier le forum Mort Sûre et les éditions Midgard pour cette belle découverte reçue en partenariat.

Le titre m'avait intriguée, la couverture m'avait séduite et la quatrième de couverture, qui promet de l'originalité en mêlant fantasy et policier, m'avait convaincue de postuler sur ce partenariat. Je n'ai pas été déçue !

Comme l'indique la quatrième de couverture, cet ouvrage est en fait un recueil de nouvelles, mais toutes se déroulent dans le même univers, et avec les deux mêmes personnages principaux : Harmelinde et Deirdre de Crommlink. Elles sont de plus toutes des nouvelles-enquêtes, avec un mystère (bien souvent des assassinats) magique à résoudre. Je ne chroniquerai pas nouvelle par nouvelle car pour moi elles forment un tout qui est bien homogène (hormis peut-être la toute première). Elles peuvent bien sûr se lire de manière tout à fait indépendantes, mais on peut aussi les lire d'affilé en ayant l'impression de suivre Harmelinde et Deirdre dans leur vie de magiciennes quelques peu accros aux affaires policières magiques. Le style est assez particulier, un peu à l'ancienne, notamment dans les dialogues. Il faut s'y faire, mais ensuite ça ajoute à la saveur des textes.

J'ai beaucoup aimé ce mélange de fantasy et de policier. C'est un mélange assez atypique, et qui pourtant sous la plume de Nicolas Cluzeau fonctionne très bien. Les mystères relèvent vraiment de la magie, tout comme les méthodes d'investigation de nos deux magiciennes. De plus, l'univers riche et travaillé fournit des enquêtes à plusieurs strates, avec une profondeur appréciable pour des histoires conçues sous format court.

L'univers ! C'est l'autre gros point fort de ce recueil. Chaque enquête nous emmène à la découverte de la vérité, mais aussi à la découverte de cet univers. De nouvelle en nouvelle, on en cerne les contours, il nous apparait de plus en plus familier, et en même temps on découvre de nouveaux aspects, de nouvelles richesses. Le tout sans jamais perdre en cohérence. L'auteur nous propose un univers fouillé de fantasy, assez classique par certains côtés (différents plans existent, avec les dieux au-dessus, les hommes au milieu, les démons en dessous par exemple), avec certains aspects qui sonneront familiers aux oreilles du lecteur un peu attentif (notamment parmi les peuples et les religions), mais aussi avec une originalité bienvenue tout en étant discrète (les équations ondilignes pour ne citer qu'elles). Bref, un univers dans lequel il est facile et très agréable de plonger, sans pour autant s'y ennuyer bien au contraire !

Côté personnages, ma préférence va plutôt vers Harmelinde que vers Deirdre. Les nouvelles qui ne concernent que cette dernière sont d'ailleurs celles qui m'ont le moins séduite, sans doute parce que Deirdre a des méthodes d'investigation plus "brutes d'instinct" que sa mère. Je préférais suivre les raisonnements d'Harmelinde pour dévoiler les mystères.

Je connaissais Nicolas Cluzeau de nom, j'ai eu ici le plaisir de découvrir sa plume et son univers. Et j'y retournerais volontiers en me procurant l'un des romans racontant une autre partie de l'histoire des terres foulées par Harmelinde et Deirdre. :) (dès que ma PàL aura un peu baissé...)

En conclusion, une très belle découverte, une très agréable lecture, que je recommande à ceux qui apprécient la fantasy sous un jour nouveau.

lundi 13 mai 2013

Tomyris et le Labyrinthe de Cristal

Année d'édition : 2013
Edition : Asgard
Nombre de pages : 419
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Quand une femme change le cours de l’histoire...
VIe siècle avant J.C., Cyrus le Grand trace les contours d’un empire colossal qui s’étend de la Grèce à l’Inde. Tomyris, la reine des Massagètes, est bien décidée à tenir tête au tyran et s’apprête à combattre la plus puissante armée du monde, celle que l’on surnomme « les Immortels ». Alors que le fracas des armes et les cris des agonisants se font entendre, la magie de l’Ouroboros est sur le point de s’éveiller et, sous les monts du Zagros, un secret enfoui depuis des millénaires pourrait bien régler le sort de la bataille…
Magie, combats titanesques, personnages légendaires et monstres mythiques s’invitent pour une aventure croisant Histoire et héroïc-fantasy !
Je remercie les éditions Asgard et le forum Mort-Sure pour m'avoir permis de découvrir ce roman à travers un partenariat.

Commençons par un petite avertissement : contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre (qui, je trouve, fait très série pour adolescents), ce roman est vraiment pour adultes. Les scènes de bataille y sont violentes, les mœurs de certains peuples particulièrement sanguinaires et sadiques. On ne tombe pas non plus dans l'horreur, mais les auteurs n'ont pas édulcoré la violence de l'époque.

Parlons justement du contexte historique. A mes yeux, il s'agit du plus gros point fort du roman. L'époque choisie, et surtout le lieu (les royaumes frontaliers avec l'empire perse) sont très peu traités en romans historiques. Ils sont encore moins abordés en fantasy historique. J'ai toujours été intriguée par Babylone, la Perse antique et tout ce qui tourne autour, sans pour autant trouver de romans qui me permettrait de plonger dans leur ambiance. C'est pourquoi j'avais hâte de découvrir Tomyris et le Labyrinthe de Cristal. Je n'ai pas été déçue ! Les décors sont au rendez-vous, ainsi que les batailles ou encore la diversité des peuples. Ce qui est très intéressant en choisissant de placer l'intrigue à la fin du règne de Cyrus le Grand, c'est que l'empire perse vient d'unifier de nombreux petits royaumes, des rives de la Méditerranée aux frontières de l'Asie. Les protagonistes de l'histoire sont représentatifs de la diversité de l'empire et des échanges qui existaient à l'époque entre tous ces peuples.

Côté aventure, il y a de quoi faire ! Le groupe de héros (qui évolue au grès des rencontres, mais aussi des décès) n'a guère le temps de se poser entre deux combats. D'abord en fuite devant l'armée de Cyrus, puis en guerre contre elle au côté de Tomyris, la reine des Massagètes, ils partiront ensuite au coeur de montagnes peuplées de tribus sanguinaires à la recherche du Labyrinthe de Cristal (Tomyris est un personnage secondaire, elle ne fait pas partie du groupe de héros). Les monstres enfermés dans celui-ci ne les laisseront pas se reposer avant la toute fin du roman. Les différentes aventures ne recèlent guère de surprises, mais elles n'épargnent pas les héros. Même les plus aguerris et les plus valeureux ne sont pas pour autant prémunis contre la mort.

Les personnages eux-mêmes sont un peu plus décevants. Assez stéréotypés, ils se ressemblent beaucoup entre eux. D'un côté les fiers guerriers sans peurs, de l'autre les fières amazones (comprendre reines guerrières) sans peurs non plus et hardies au combat, et enfin les non combattants. Ce sont sans doute ceux qui montrent le plus de diversité, bien que les psychologies ne soient jamais très creusées. Cependant, je n'ai pas trouvé de personnages exaspérants, ce qui est toujours le risque avec des stéréotypes, ce qui m'amène à dire que les auteurs se sont tout de même assez bien débrouillés avec eux.

Pour ce qui est du scénario, la première partie est bien plus intéressante que la seconde. Le début est plutôt historique, avec la guerre entre Cyrus et Tomyris. Pas de grosses surprises, mais le contexte porte très bien l'histoire. On vibre avec les Massagètes face à l'immense armée de Cyrus. On espère que les héros, dont les royaumes ont été annexés par Cyrus, obtiendront leur vengeance.
Cependant, la deuxième moitié du roman se déroule après la défaite de Cyrus, et on bascule alors dans complètement autre chose. Les héros partent en quête des pouvoirs de l'ouroboros, ça devient beaucoup plus fantasy. Sauf que les péripéties s'enchainent trop à la manière d'une partie de jeu de rôle, c'est à dire que les héros ont un lieu à atteindre et que va se dresser sur leur route une succession d'obstacles/épreuves sans grand rapport les uns avec les autres, et avec encore moins de rapport avec le but final. Même pour le dernier monstre à affronter, je n'ai pas compris le lien avec le labyrinthe de cristal.

Le plus gros reproche que je ferai à ce roman, c'est au niveau de la forme. Les dialogues ne sonnent pas du tout réalistes (heureusement les descriptions rattrapent largement). Il y a quelques termes anachroniques. Mais surtout, il y a un gros problème de conjugaison. Les auteurs (et leur éditeur) semblent totalement ignorer l'utilisation du conditionnel présent en tant que futur du passé. Alors que tout le récit est au passé simple/imparfait, du futur simple apparaissait tout à coup au milieu du texte à chaque fois qu'il était question d'une action ou d'un évènement à venir. J'ai trouvé ça assez désagréable car cela choquait mon instinct grammatical. Je ne pouvais pas m'empêcher de re-conjuguer toutes ces phrases afin de les mettre à un conditionnel présent (futur du passé) beaucoup plus naturel (et juste).

En conclusion, et malgré ses défauts, ce roman vaut le détour pour le contexte historique qu'il met en scène. Je ne suis pas une spécialiste de l'époque et de la région, donc j'ignore s'il est bien documenté. Mais il m'a dépaysée, il m'a plongée au coeur de ces contrées plutôt austères et pourtant très vivantes. J'y ai trouvé une ambiance particulière, qui collait plutôt bien à mon idée d'origine de l'époque et de la région. En bref, le voyage dans le "berceau des civilisations" fut à la hauteur de mes espérances et de ma curiosité.

mercredi 3 avril 2013

Dans l'oeil de la tortue

Une petite chronique sur un roman que j'ai lu dans le cadre d'un partenariat...

Titre : Dans l'oeil de la tortue
Auteur : Anne Lanièce
Editeur : Lokomodo

Tout d'abord, je tiens à remercier le forum Mort Sûre et Lokomodo pour m'avoir permis de découvrir ce roman à travers un partenariat.

Ce roman est... étrange. Je ne saurais pas le qualifier autrement. Il ne correspond pas du tout à ce à quoi je m'attendais en lisant le résumé. Je pensais m'embarquer dans de l'anticipation assez poussée, où notre monde actuel se retrouverait profondément bouleversé. Rien de tout ça.

Ce roman peut être classé en anticipation dans le sens où il nous parle de la découverte d'une nouvelle forme de vie au fond de l'océan. Mais c'est bien là le seul aspect de SF qu'il contient. Il raconte avant tout le quotidien d'un couple, elle est journaliste, lui est tout jeune docteur en génétique (et plus précisément en évolution des espèces), et de leurs amis eux aussi journalistes ou scientifiques. La découverte de l'espèce des grands fonds qui remet en question la définition de « vie » n'est qu'un élément parmi d'autres dans leurs quotidiens. Il y a finalement très peu « d'action » dans ce roman, pas de véritable intrigue de fond. Juste des discussions entre journalistes sur ce qu'il est important de publier, des discussions entre scientifiques sur des théories d'évolution des espèces et des théories sur ce que va révolutionner la découverte du micro-organisme marin qui ne « meurt » pas, et des personnages qui avancent dans des vies personnelles somme toute courantes.

Un scientifique (ce que je suis) ou un journaliste appréciera le réalisme des discussions techniques, ainsi que les théories proposées/débattues. Il y a assurément des idées et des pistes de réflexion intéressantes qui nous sont proposées. Cependant, est-ce suffisant pour faire un roman ? J'ai un doute... En tout cas, ça ne correspond pas vraiment à ce que je recherche dans un roman, surtout d'anticipation (même légère). Tout du long, j'ai attendu que l'intrigue décolle, que quelque chose m'accroche vraiment et me donne envie de tourner les pages sans m'arrêter. Des fleurs pour Algernon, qui est pourtant aussi un roman d'anticipation légère très tourné vers la science, y arrive parfaitement car on souhaite savoir ce que va devenir le narrateur. Ici, l'intrigue aurait pu tourner autour du mystère scientifique de cette nouvelle forme de vie qui vient d'être découverte, et de l'impact que ça va avoir pour l'humanité. Sauf que cette découverte ne vient jamais vraiment au premier plan de l'histoire, et elle n'est jamais utilisée pour créer une tension narrative. Tout tourne essentiellement autour des personnages et de leur quotidien. Heureusement, ces personnages sont plutôt bien réussis, crédibles, avec des qualités, des défauts et des interrogations sur leur futur. C'est grâce à eux que j'ai tout de même lu ce roman jusqu'au bout sans vraiment m'ennuyer.

En conclusion, ce roman est vraiment inclassable pour moi. À déconseiller assurément à ceux qui recherchent de l'action, de l'aventure et des mystères. Mais ceux qui aiment réfléchir à de grandes problématiques humaines sauront sans doute l'apprécier à sa juste valeur.

vendredi 15 mars 2013

Quelques nouvelles au milieu de la tourmente...

Voilà un moment que je n'ai plus trouvé le temps de venir poster sur ce blog.
Beaucoup de choses accaparent mon temps. D'abord une thèse pour laquelle je suis dans la dernière ligne droite puisque la soutenance doit avoir lieu en septembre. Ce qui implique que tous les résultats soient obtenus et le rapport rédigé début juillet au plus tard... Ensuite, ce n'est pas très facile en ce moment pour moi car je suis bloquée à Toulouse pour ma thèse, alors que mon prince charmant a dû partir travailler à Rouen. 800km, aucun train ni avion direct (changement obligatoire à Paris, et Rouen n'a pas d'aéroport). Donc quand on peut se voir, il a bien sûr droit à toute mon attention. Il y a aussi eu les textes pour l'anthologie asiatique à lire, et je suis devenue la directrice de collection E-courts chez Voy'[el] ! (d'ailleurs n'hésitez pas à nous soumettre des textes si ça vous tente ;-) ). Mes aventures en tant qu'éditrice sont passionnantes, mais mangent beaucoup de temps. Enfin, je rame un peu à avancer sur mes devoirs pour ma formation à distance de correctrice.

Du coup, côté écriture, c'est pas le top. Surtout que je suis incapable d'écrire quand je n'ai pas le moral, ce qui m'arrive souvent en ce moment. J'ai démarré une nouvelle pour l'AT Différences de Griffe d'Encre, mais je me demande si j'arriverai à la terminer avant la deadline fin mars... Côté romans, je n'ai pas du tout réussi à écrire sur Sensorium depuis le début de l'année. Tout juste si j'ai réussi à développer un peu l'univers et quelques idées (genre de celles qui vont m'obliger à faire un tome 2 -_-)... Pour Byakko, c'est pareil, mais une discussion mercredi soir avec une amie m'a peut-être permis de mettre le doigt sur le truc qui me gênait depuis le début au niveau de la scénarisation.

J'espère pouvoir donner de mes nouvelles plus régulièrement à l'avenir, mais pour l'instant je ne peux rien promettre...

lundi 7 janvier 2013

En route pour l'Asie !

Voilà, l'appel à texte "De la corne du Kirin aux ailes du Fenghuang", que nous avions aussi surnommé "Bestiaire asiatique", est clos !
J'ai envoyé tous les accusés de réception à ceux qui nous ont soumis des textes, et nous atteignons un total de 56 textes soumis, soit plus d'un million de signes (1305ksec pour être exacte) ! Beaucoup de lecture donc pour les prochains mois, en espérant pouvoir dégager suffisamment de temps pour ne pas faire attendre les auteurs trop longtemps (ben oui, j'ai tout de même une thèse en phase terminale qui est prioritaire...). Et ne pas non plus être trop à la traîne sur ma co-anthologiste. ^_^

J'espère que les auteurs auront su trouver l'inspiration pour nous faire rêver et nous dépayser. Je vous dirai ça dans quelques temps. ;-)