Auteur : Brandon Sanderson
Année d'édition : 2012
Edition : Orbit
Nombre de pages : 547
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Voici l'histoire de deux sœurs, Vivenna et Siri.
L'histoire du Dieu-Roi que l'une d'entre elles doit épouser, et de Chanteflamme, un autre Dieu qui n'aime pas son travail. Celle aussi de Vasher, un immortel qui tente de réparer les erreurs qu'il a jadis commises, et de Saignenuit, sa mystérieuse épée. Dans leur monde, celui qui meurt auréolé de gloire devient un dieu. Il vit dans le panthéon de la cité d'Hallandren, et utilise la magie biochromatique, la magie du Souffle. Un Souffle qu'on ne peut récupérer qu'une fois, sur un individu à la fois.
Je tiens à remercier Le Livre de Poche et le forum Mort Sûre pour ce partenariat, qui fut une très belle découverte.
Je me suis intéressée à ce roman parce qu'on me l'avait chaudement recommandé, en me disant qu'il ne fallait pas passer à côté. Mais lorsque je l'ai reçu, et que je me suis aperçue qu'il faisait plus de 900 pages, j'avoue avoir un peu pris peur. Puisque c'était un partenariat, je m'étais engagée à le lire, et en plus à le lire en un mois. Ca faisait quand même un sacré pavé...
Du coup (c'est d'une logique implacable...) j'ai laissé trainer plusieurs jours avant de me décider à l'attaquer. Dès les premières pages, je n'ai plus pu le lâcher !
En quelques scènes, l'auteur nous plonge dans son univers, dans les évènements en cours, auprès de chacun des personnages de ce roman choral. On suit essentiellement Siri, jeune princesse qui va épouser le Dieu-Roi alors que ce n'était pas elle qui y était destiné ; Vivenna, sa grande soeur qui devait à l'origine épouser le Dieu-Roi et qui décide d'aller sauver sa soeur de ce mariage ; Chanteflamme, le Rappelé (il est revenu d'entre les morts) qui a un statut de dieu mais ne croit pas à sa propre nature divine ; et dans une moindre mesure Vasher, le plus mystérieux du lot, qui a une mission à mener à bien mais on met longtemps avant de savoir de quoi il retourne.
Les personnages sont tout de suite très vivants, on s'attache facilement. Les enjeux sont aussi rapidement présentés : Hallandren est sur le point de déclarer la guerre au petit royaume de Siri et Vivenna, mais il y a aussi des complots qui se trament à l'intérieur même des palais des Dieux. Grâce à ça, on est ainsi directement plongé dans l'intrigue et complètement happé par l'histoire que nous propose l'auteur.
Là où je me suis faite surprendre, c'est qu'arrivée à la moitié du roman, je ne m'étais absolument pas ennuyée, je n'avais pas vu défiler les 450 pages, mais quand je réfléchissais à cette première moitié du roman, j'avais l'impression qu'il ne s'était pas encore passé grand chose et je me demandais quand est-ce que l'action allait se lancer (et je trouvais aussi que c'était étrange qu'à la moitié du roman ça n'ait toujours pas débuté). J'ai fini par comprendre que ce que j'attendais depuis le début, c'était la guerre. Parce que dans tous les romans de fantasy, les héros partent généralement à l'aventure, que ce soit pour une quête ou pour la guerre. Or, depuis le début de Warbreaker, les quatre personnages centraux restaient à la capitale de Hallandren, ils ne partaient pas "à l'aventure". C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte que Warbreaker n'était pas un roman de fantasy classique. Il ne racontait pas des combats et des guerres. Il raconte l'avant-guerre, cette période où tout peut encore se jouer entre guerre ou paix. Le coeur du roman, ce sont les manigances des uns et des autres pour pousser dans un sens ou dans l'autre. Et la question finale n'est pas de savoir qui va gagner la guerre, mais si la guerre va avoir lieu ou non.
Je me suis attachée au sort de Siri, à cette jeune fille propulsée reine d'un peuple qu'elle ne connait pas, sans y avoir été préparée, mariée à un dieu qui a tout pouvoir en son royaume. Elle va se révéler forte et prendre son destin en main, tout en découvrant le destin des dieux-rois d'Hallandren.
Les passages concernant Vivenna, qui organise la rébellion dans les bas-fonds de la capitale hallandren, m'ont parfois parus un peu trop longs, parce que j'avais envie de revenir à l'histoire de Siri (ou à celle de Chanteflamme). Vivenna me touchait beaucoup moins que sa soeur, car elle est finalement bien plus égoïste.
J'ai adoré Chanteflamme, ce dieu qui ne croit pas à sa propre divinité. Je plaignais son grand prêtre, qu'il n'arrêtait pas d'embêter. Chanteflamme passe son temps à être le plus inutile possible, pour convaincre enfin les gens qu'il n'est pas un dieu puisqu'il ne sert à rien. Son personnage est très rafraîchissant.
Vasher enfin est très intriguant, très mystérieux. On a du mal à savoir de quel côté il se trouve, jusque tard dans l'histoire, car on ne sait pas quelles sont ses motivations.
Là où l'auteur est très fort dans ce roman, c'est pour les faux-semblants, pour nous faire croire quelque chose et finalement nous démontrer qu'on s'était complètement trompé. Ca fonctionne très bien durant les trois-quarts du roman et ça nous réserve plein de surprises. Ensuite, on commence à trop se méfier, à se dire que rien n'est ce qu'il paraît être, et les retournements de situation nous prennent donc moins par surprise.
Cela n'empêche pas de se régaler avec ce roman jusqu'au bout, sans voir passer ses 900 et quelques pages. Un vrai bon moment de lecture, une fantasy qui adopte un autre point de vue, avec une écriture parfaitement maîtrisée.
Je vous donnerai donc le même conseil que celui que j'ai reçu : découvrez ce super roman !
Je me suis intéressée à ce roman parce qu'on me l'avait chaudement recommandé, en me disant qu'il ne fallait pas passer à côté. Mais lorsque je l'ai reçu, et que je me suis aperçue qu'il faisait plus de 900 pages, j'avoue avoir un peu pris peur. Puisque c'était un partenariat, je m'étais engagée à le lire, et en plus à le lire en un mois. Ca faisait quand même un sacré pavé...
Du coup (c'est d'une logique implacable...) j'ai laissé trainer plusieurs jours avant de me décider à l'attaquer. Dès les premières pages, je n'ai plus pu le lâcher !
En quelques scènes, l'auteur nous plonge dans son univers, dans les évènements en cours, auprès de chacun des personnages de ce roman choral. On suit essentiellement Siri, jeune princesse qui va épouser le Dieu-Roi alors que ce n'était pas elle qui y était destiné ; Vivenna, sa grande soeur qui devait à l'origine épouser le Dieu-Roi et qui décide d'aller sauver sa soeur de ce mariage ; Chanteflamme, le Rappelé (il est revenu d'entre les morts) qui a un statut de dieu mais ne croit pas à sa propre nature divine ; et dans une moindre mesure Vasher, le plus mystérieux du lot, qui a une mission à mener à bien mais on met longtemps avant de savoir de quoi il retourne.
Les personnages sont tout de suite très vivants, on s'attache facilement. Les enjeux sont aussi rapidement présentés : Hallandren est sur le point de déclarer la guerre au petit royaume de Siri et Vivenna, mais il y a aussi des complots qui se trament à l'intérieur même des palais des Dieux. Grâce à ça, on est ainsi directement plongé dans l'intrigue et complètement happé par l'histoire que nous propose l'auteur.
Là où je me suis faite surprendre, c'est qu'arrivée à la moitié du roman, je ne m'étais absolument pas ennuyée, je n'avais pas vu défiler les 450 pages, mais quand je réfléchissais à cette première moitié du roman, j'avais l'impression qu'il ne s'était pas encore passé grand chose et je me demandais quand est-ce que l'action allait se lancer (et je trouvais aussi que c'était étrange qu'à la moitié du roman ça n'ait toujours pas débuté). J'ai fini par comprendre que ce que j'attendais depuis le début, c'était la guerre. Parce que dans tous les romans de fantasy, les héros partent généralement à l'aventure, que ce soit pour une quête ou pour la guerre. Or, depuis le début de Warbreaker, les quatre personnages centraux restaient à la capitale de Hallandren, ils ne partaient pas "à l'aventure". C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte que Warbreaker n'était pas un roman de fantasy classique. Il ne racontait pas des combats et des guerres. Il raconte l'avant-guerre, cette période où tout peut encore se jouer entre guerre ou paix. Le coeur du roman, ce sont les manigances des uns et des autres pour pousser dans un sens ou dans l'autre. Et la question finale n'est pas de savoir qui va gagner la guerre, mais si la guerre va avoir lieu ou non.
Je me suis attachée au sort de Siri, à cette jeune fille propulsée reine d'un peuple qu'elle ne connait pas, sans y avoir été préparée, mariée à un dieu qui a tout pouvoir en son royaume. Elle va se révéler forte et prendre son destin en main, tout en découvrant le destin des dieux-rois d'Hallandren.
Les passages concernant Vivenna, qui organise la rébellion dans les bas-fonds de la capitale hallandren, m'ont parfois parus un peu trop longs, parce que j'avais envie de revenir à l'histoire de Siri (ou à celle de Chanteflamme). Vivenna me touchait beaucoup moins que sa soeur, car elle est finalement bien plus égoïste.
J'ai adoré Chanteflamme, ce dieu qui ne croit pas à sa propre divinité. Je plaignais son grand prêtre, qu'il n'arrêtait pas d'embêter. Chanteflamme passe son temps à être le plus inutile possible, pour convaincre enfin les gens qu'il n'est pas un dieu puisqu'il ne sert à rien. Son personnage est très rafraîchissant.
Vasher enfin est très intriguant, très mystérieux. On a du mal à savoir de quel côté il se trouve, jusque tard dans l'histoire, car on ne sait pas quelles sont ses motivations.
Là où l'auteur est très fort dans ce roman, c'est pour les faux-semblants, pour nous faire croire quelque chose et finalement nous démontrer qu'on s'était complètement trompé. Ca fonctionne très bien durant les trois-quarts du roman et ça nous réserve plein de surprises. Ensuite, on commence à trop se méfier, à se dire que rien n'est ce qu'il paraît être, et les retournements de situation nous prennent donc moins par surprise.
Cela n'empêche pas de se régaler avec ce roman jusqu'au bout, sans voir passer ses 900 et quelques pages. Un vrai bon moment de lecture, une fantasy qui adopte un autre point de vue, avec une écriture parfaitement maîtrisée.
Je vous donnerai donc le même conseil que celui que j'ai reçu : découvrez ce super roman !
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